dimanche 30 octobre 2022

13 JUIN 2022 16e circonscription, A. Bruneel: «Il faut se rassembler pour le combat»

16e circonscription, A. Bruneel: «Il faut se rassembler pour le combat»

Le député sortant communiste, Alain Bruneel, a espéré jusqu’à la fin pouvoir faire la différence avec son adversaire de l’extrême droite. Il appelle au front républicain pour le second tour.


Maryline Lucas, suppléante et maire de Guesnain, aux côtés d’Alain Bruneel, hier soir, à Somain.

« Je suis venu me rassurer », nous glisse calmement et avec humour, Alain Bruneel, député sortant communiste, dans le bureau nº2 de Lewarde. L’ancien maire de la commune, qui avait laissé son fauteuil à son deuxième adjoint lors de son élection aux législatives de 2017, joue ici à domicile. Alors, oui, il y a de quoi le rassurer lorsque son nom s’envole en tête face au candidat du RN, à Lewarde. Il est 18 h 45, l’élu bien ancré localement dans la seizième circonscription, est malgré tout anxieux. Il sait bien sûr que le match va être serré.


Forces de gauche

Alors qu’il reçoit au fur et à mesure les résultats des communes voisines sur son téléphone, par le biais d’informateurs locaux, il espère que des villes comme Guesnain, celle de sa suppléante Maryline Lucas, pourront faire la différence en sa faveur. En participant sous l’étiquette d’un rassemblement des forces de gauche, il aurait souhaité prendre déjà une longueur d’avance sur le candidat d’extrême droite. En vain.

Vers 21 heures, alors que des sympathisants se sont donné rendez-vous dans son QG de campagne à Somain, Alain Bruneel, annonce les résultats. On le sent un peu déçu, mais combatif. « Il faut maintenant que l’on se rassemble encore une nouvelle fois pour transformer l’essai. (…) On a une sacrée progression de tout de même qu’il faut mettre sur notre bilan, sur le travail que nous avons fait avec les salariés, les entreprises, les associations, avec la jeunesse et les services publics. On peut être fiers de nous. Maintenant, il faut se rassembler pour le combat. On n’a pas fini. »



Il va falloir effectivement retourner au porte-à-porte et à la rencontre des électeurs. «  Nous allons d’abord essayer de rassembler tous ceux qui étaient avec nous pour le second tour et appeler au front républicain. » Comment convaincre aussi, en quelques jours, ceux qui ne sont pas allés voter. « Le taux d’abstention m’effraye », avoue-t-il, à l’écart, aux côtés de son ancien suppléant, Jacques Michon. Verdict, dimanche.

5 JUIN 2022 Sous la pluie battante de Guesnain, le souvenir de la grève des mineurs de 1941

Sous la pluie battante de Guesnain, le souvenir de la grève des mineurs de 1941

Un maigre comité était rassemblé ce dimanche matin devant le monument aux morts de la petite ville. En souvenir de la grande grève des mineurs du Nord – Pas-de-Calais. Il y a 81 ans déjà, ils défiaient l’occupant allemand.



Ils ont un temps bravé les trombes d’eau avant de filer se mettre à l’abri. Des élus, surtout, étaient au pied du monument aux morts de la rue Roger-Salengro, dimanche matin. Un petit groupe, loin de la foule des grands jours, bien silencieux sous la grisaille. Tour à tour, ils ont distillé petites anecdotes et grandes histoires de la grande grève des mineurs du Nord – Pas-de-CalaisC’était en mai et juin 1941.

Plus de 100 000 mineurs, d’un bout à l’autre du bassin minier sous occupation allemande, criaient leur colère et réclamaient salaires décents et meilleurs conditions de travail. Du jamais-vu. Leur labeur servait à alimenter la machine de guerre ennemie. La répression était, elle, à la taille de la mobilisation  : 450 mineurs arrêtés, 240 déportés.

« Il faudrait plus de monde »

Une cérémonie des plus « importantes », pour se souvenir encore et encore. Une cérémonie aussi laissée « entre parenthèses » pendant deux ans, rappelle le député Alain Bruneel. La faute, une fois de plus, à la crise sanitaire. « Il faudrait plus de monde pour échanger sur cette histoire. » Dans la troupe, on hoche la tête.

Après le dépôt de gerbes, tous ont respecté une minute de silence. Puis, là, dans la petite rue déserte, La Marseille a retenti. L’Internationale, aussi. Celle-là même que chantaient les mineurs, le 26 mai 1941, remontant de la fosse du Dahomey, à Montigny-en-Gohelle. Donnant le coup d’envoi d’une grève sans égale, qui résonne encore aujourd’hui.

10 MAI 2022 Guesnain: le syndicat des transports construit sa station de gaz pour quatorze de ses bus

Guesnain: le syndicat des transports construit sa station de gaz pour quatorze de ses bus

Conséquence de l’achat de 14 bus au gaz qui ont commencé à circuler fin décembre-début janvier, le syndicat des transports construit dans son dépôt à Guesnain une station de gaz. Ni très cher, ni impressionnant.

Il a bien fallu y passer et le syndicat de transports (SMTD) n’a pas voulu faire dans la demi-mesure. Il a acheté l’an dernier 14 bus fonctionnant au GNV, au gaz naturel de ville (12 bus articulés et 2 bus standards), alors que couper la poire en deux était encore possible (7 bus roulant au gasoil et 7 au gaz). Et dans la foulée a procédé à l’installation d’une station de recharge de gaz provisoire et la construction de la station qui va alimenter cette flotte de bus est en cours. Des bus qu’on distingue par des sortes de capots verts sur leur toit qui couvrent les « bouteilles » de gaz, selon le terme utilisé.

L’avantage de ces engins est leur quasi-absence de rejets polluants. « Nos bus au gaz, c’est zéro émission de particules fines et beaucoup moins de gaz carbonique », insiste Dimitri Defoort, le directeur général.

Au niveau logistique, l’utilisation du gaz n’est pas plus compliquée que celle du gasoil. On aurait pu penser que le SMTD avait dû réaliser des aménagements pour obtenir l’autorisation de la direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) afin d’installer sa station, surtout dans un secteur urbanisé. Non. Le dépôt était avant classé ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) avec ses citernes de gasoil. Il reste ICPE avec sa station de recharge au gaz, qui sera opérationnelle fin juin et tout simplement alimentée par le réseau de gaz de ville, comme l’installation provisoire.

Une future station en rien impressionnante

Le seul aménagement visible est un mur antibruit qui ne fait même pas le tour de la future station, qui elle-même occupe un périmètre réduit. « Ça protégera les riverains du sifflement que produisent les opérations de recharge qui ont lieu principalement la nuit », précise Olivier Vanmassenhove, directeur général des services. C’est le SMTD qui a pris sur lui de le construire.

« La station (définitive) a coûté 1 million d’euros hors taxes, y compris l’assistance à maîtrise d’œuvre, l’amélioration du désenfumage dans l’atelier de maintenance, etc. », signale Frédérique Normand, responsable du pôle travaux. À comparer au prix d’achat hors taxes des 14 bus : 5,8 millions.

9 MAI 2022 Guesnain: les médaillés du travail à l’honneur

Guesnain: les médaillés du travail à l’honneur


À l’issue du défilé et d’un dépôt de gerbe au monument aux morts, la maire Maryline Lucas a procédé à la remise de diplômes et de médailles du travail à vingt Guesninois.

Échelon argent (20 ans d’activité)  : Virginie Barbieux, Romuald Cocu, Philippe Briez, Christophe Burette, Maryline et Sébastien Dumoulin, Johann Lemaire, David Miquet, Caroline et Julien Sachy.

Vermeil (30 ans) : Philippe Briez.

Or (35 ans) : Corinne Amadei, Nasser Aouamri, Pascal Bartkowiak, Corinne Gullo.

Grand or (38 ans)  : Patricia Dauchy, Carole Delory, Tonino Di Iulio, Martine Leclercq, Daniel Logez.

6 MAI 2022 Guesnain: une course qui ajoute de la couleur aux festivités du Nain Gaillou

Guesnain: une course qui ajoute de la couleur aux festivités du Nain Gaillou

Ce samedi après-midi, dans le parc Pécourt, les festivités du Nain Gaillou seront l’occasion d’une manifestation inédite et un peu loufoque, le Run color marche course organisé conjointement par l’Entente athlétique Dechy-Guesnain et la municipalité, avec le soutien du PIC (projet d’initiative citoyenne).


La color run est programmée à 16 heures. PHOTO ILLUSTRATION LUDOVIC MAILLARD - VDNPQR


Cette épreuve, si l’on peut dire, combine la course ou la marche, au choix, le franchissement d’obstacles (rien de bien compliqué) postés sur un parcours d’un kilomètre dans une ambiance de kermesse. Moyennant un euro, les concurrents, à partir de six ans, seront attendus par une trentaine de « poudreurs » postés dans quatre zones et chargés de les asperger de poudres colorées. « Le participant qui souhaite être poudré devra tendre son bras vers l’avant et lever son pouce », explique Jean-Jacques Kapoun, le président du club d’athlétisme qui ne manquera pas de soutiens… colorés à son passage.


Samedi, à 16 heures, au parc Pécourt. Enfants à partir de 6 ans. Participation, 1 €. Tee-shirt blanc conseillé. Retrait de lunettes de protection au stand de l’Entente athlétique Dechy-Guesnain.

samedi 29 octobre 2022

13 FÉVRIER 2022 Maladie de Verneuil : atteinte, Imane veut alerter sur cette affection chronique de la peau

Maladie de Verneuil : atteinte, Imane veut alerter sur cette affection chronique de la peau

À 33 ans, Imane Dadi est devenue correspondante Hauts-de-France pour l’association Solidarité Verneuil. Elle même atteinte de cette affection, l’infirmière domiciliée à Guesnain nous parle de son rapport à la maladie et de sa volonté d’aider ceux qui en sont atteints.


Imane Dadi est la représentante des Hauts-de-France de l’association Solidarité Verneuil.


Imane Dadi a 33 ans. Elle est infirmière et vit à Guesnain. Alors qu’elle souffre depuis plusieurs années d’un mal incompréhensible et sur lequel les spécialistes ont dû mal à se positionner, on lui diagnostique la maladie de Verneuil en 2014. Un mal qui touche près de 650 000 personnes en France. « La première fois qu’on m’a parlé de cette pathologie, je ne l’ai pas accepté. Puis je suis tombée sur des brochures qui en parlaient, et j’ai fait mine de m’y intéresser pour mes patients… Ça m’a fait un choc. J’ai enfin pu mettre des mots sur ma maladie. »

Peu de temps avant sa première opération, l’infirmière rencontre par hasard l’association Solidarité Verneuil. « Ils m’ont tout de suite été d’une grande aide. Grâce à eux, j’ai pu me faire opérer à Lyon par un médecin au fait de la maladie ». Par la suite, la jeune femme décide de s’engager dans l’association et devient correspondante des Hauts-de-France. « Je voulais aider les personnes qui comme moi, sont atteintes de cette maladie. Les aider comme on m’a aidé, pour qu’elles ne se retrouvent pas seules et déboussolées. »

Aujourd’hui implantée dans toute la France, l’association a pour but d’établir un lien entre les malades de la région. De fait, elle accueille, accompagne et oriente les personnes atteintes de la maladie de Verneuil dans leurs parcours de guérison.



Une pathologie peu connue

La maladie de Verneuil touche entre 1 % et 3 % de la population mondiale et se manifeste à tout âge. Cette affection chronique de la peau est encore trop peu connue des médecins malgré ses multiples facteurs de déclenchements (stress, tabac, grossesse, choc émotionnel…) « Le manque d’information conduit à l’isolement des patients, ce qui aggrave souvent leurs conditions de vie », explique Imane.


Cette maladie « ni contagieuse, ni mortelle », se caractérise par l’inflammation de la racine des poils dans des zones ciblées (aisselles, aine, pli interfessier, seins, visage…).


Cela provoque un, voire plusieurs abcès qui gonflent et deviennent extrêmement douloureux. « Ça rend les gestes quotidiens quasi insupportables et a une incidence sur la vie de couple. Beaucoup d’abcès se rompent seuls, mais ils dégagent une horrible odeur. »


Plusieurs traitements existent pour apaiser la maladie, mais rien ne peut la soigner. « L’opération, quand elle est bien faite, est une bonne option. Elle soulage et empêche la repousse du kyste. Mais la cicatrisation couche par couche est extrêmement longue et douloureuse », indique Imane.


Et depuis juillet 2021, un nouvel espoir réside dans le traitement Humira. « Il est très lourd et nécessite un suivi régulier parce qu’il affaiblit les défenses immunitaires, mais ceux qui l’ont utilisé sont très heureux de ses effets », explique la Guesninoise.


Solidarité Verneuil, Hauts-de-France, contact 06 27 54 94 88 ou par mail à solidarité.verneuil.hdf@gmail.com


Une rencontre organisée à Roucourt le 26 mars

Le samedi 26 mars, à 12 heures, l’association Solidarité Verneuil organise sa première réunion amicale des Hauts-de-France à Roucourt. « Cet événement festif aura lieu dans un jardin qui peut accueillir jusqu’à deux cents personnes, tant des patients que leurs proches ou leurs amis », indique Imane Dadi. Cette « après-midi détente autour de la maladie » a pour but le partage et l’expérience d’anecdotes des personnes atteintes de la maladie de Verneuil. « On souhaite que les participants se sentent bien et comprennent qu’ils ne sont pas seuls ». Cette rencontre sera aussi l’occasion d’inaugurer le « Verneuilleux », un gâteau créé spécialement pour l’association.


Rencontre sur inscription au standard de l’association : 06 27 54 94 88 ou par mail à solidarite.verneuil.hdf@gmail.com

1 FÉVRIER 2022 Piloté par un comité renouvelé, le SC Guesnain prêt pour un nouveau départ

Piloté par un comité renouvelé, le SC Guesnain prêt pour un nouveau départ

Nouveau président, nouvel entraîneur, nouvelles idées : le SG Guesnain amorce un large virage avec une équipe dirigeante renouvelée.




Installée samedi, la nouvelle équipe va assurer le fonctionnement du club jusqu’à la fin de saison tout en se projetant sur la suivante. « Arriver maintenant c’est six mois de gagnés », explique Alain Pilniak, relais d’une ancienne direction fantôme, chargé d’orchestrer les élections. Rassuré par une situation financière saine, « à mettre au crédit de mon prédécesseur », tient à préciser le président Florent Lahcen Ben Brahim, le Sporting est désormais en ordre de marche. Si le maintien de l’équipe fanion en R3 tiendrait du miracle, les quatre recrues annoncées laissent un espoir, avoue Hassan Dali, l’un des initiateurs du projet.


Remettre des équipes de jeunes au cœur du projet

La priorité c’est de relancer une dynamique chez les jeunes. Il y a un trou béant dans la raquette des catégories dû à l’exil de nombreux gamins dans les clubs voisins. « Nous devons les rapatrier », estime Hassan Dali. Comment ? « En investissant sur des éducateurs diplômés dont on financera la formation sous certaines conditions et en rassurant les parents », ajoute-t-il. Un membre du conseil municipal sera invité aux réunions du comité directeur, propose le vice-président. Une façon intelligente d’entretenir des liens de confiance avec la mairie. Relancer le tournoi de Pentecôte, organiser des plateaux, créer des événements, bref remettre de la vie dans ce club, des idées ont fusé. « On ne va pas vendre du rêve », prévient le président, conscient de la difficulté de la tâche. La feuille de route servira de boussole pour avancer vers la reconstruction d’un Sporting hanté par des souvenirs glorieux que l’équipe en place entend exhumer. Mot d’ordre collectif : « ça prendra le temps qu’il faudra. Nous ne sommes pas pressés mais déterminés ».

20 JANVIER 2022 Football (Régional 3) : « Le cœur a parlé» avoue Hafid Azéroual, nouveau coach du SC Guesnain

Football (Régional 3) : « Le cœur a parlé» avoue Hafid Azéroual, nouveau coach du SC Guesnain

Acté depuis samedi, le changement de gouvernance du SC Guesnain avec Florent Lahsen Ben Brahim candidat à la présidence, s’est accompagné de la nomination d’Hafid Azéroual (36 ans) comme entraîneur. L’ancien milieu de terrain a connu le CFA2 (Arras), le plus haut niveau de ligue (Guesnain, Douai, Béthune...) et s’occupait jusqu’à présent de la réserve de Lambres (D1). Un sacré défi l’attend. Entretien.




- Qu’est ce qui vous a motivé ?


« Le cœur a parlé. J’ai commencé le foot à Guesnain. Le club a été une référence dans le Douaisis. J’y ai joué en Division d’honneur. Le voir tomber si bas me désolait. La critique est facile. J’ai préféré agir même si on m’a traité de fou d’accepter ce challenge. »

- Vous avez assisté à la déroute contre Harnes (défaite 7-2)....

« Mentalement l’équipe est à la dérive. Techniquement et tactiquement, il y a trop d’insuffisances. Trois ou quatre joueurs mutés hors période et trois autres libres vont nous rejoindre. Tous ont évolué en ligue. Même si ce n’est pas ma priorité, je peux encore rendre service sur le terrain. Mercredi contre Corbehem et vendredi face à Arleux j’ai effectué une revue d’effectif. »


- Quel a été votre discours aux joueurs ?


« Qu’ils m’écoutent d’abord. On va mettre le bleu de chauffe, travailler, travailler. Je leur ai demandé beaucoup d’investissement et d’application. Soyons lucides, se maintenir tiendrait du miracle mais on va tout tenter pour y parvenir. Nous arrivons dans l’urgence mais avec six mois pour préparer la future saison. »


- Et à plus long terme ?


« Il faut tout remettre à plat. Revoir l’organigramme, s’appuyer sur un comité directeur et des bénévoles motivés, installer des éducateurs diplômés pour crédibiliser notre projet sportif. Il existe à Guesnain un véritable vivier à exploiter. »


- SC GUESNAIN (11e, 0 point) - ROUBAIX OC (9e, 5 points) dimanche à 14 h 30 au stade Barran. Autre match de R3, Hordain (3e, 12 points) - Leforest (9e, 7 points). Aniche exempt.


- Débarqué du SC Guesnain en décembre, Corentin Debiève prend en mains la réserve de Lambres. Il succède à Hafid Azéroual qui s'est engagé le 10 janvier avec le ... SC Guesnain.


19 NOVEMBRE 2021 Guesnain: de plus en plus de familles frappent à la porte de l’épicerie solidaire Episol 59

Guesnain: de plus en plus de familles frappent à la porte de l’épicerie solidaire Episol 59

Sophie Deretz dans le magasin d’Episol, boulevard Pasteur.

Cette épicerie solidaire qui double ce service d’une grosse activité sociale, est un observatoire de la situation dans les 28 communes qu’elle rassemble. Elle constate que de plus en plus de gens frappent à sa porte. À elle de trouver à mettre en face les moyens nécessaires.

Toujours sur la corde raide mais Episol 59 a pris l’habitude de jouer les équilibristes. Elle a subi les trois confinements et assure encore son rôle malgré la hausse des inscriptions. Au 31 décembre 2020 elle comptait dans ses fichiers 372 familles. À l’heure actuelle elles sont 419 avec une prévision de 450 pour la fin de l’année. « On aide les familles qui ont 7,62 € ou moins par jour et par personne pour vivre », précise Sophie Deretz, la directrice.

« Les gens viennent pour l’aide alimentaire. Mais immédiatement on dresse un bilan de la situation de la personne avec elle et on met en place un projet de retour à l’emploi, d’accès à une formation, etc. Pour quelques-uns c’est facile et six mois plus tard ils ont retrouvé quelque chose. Pour d’autres ça l’est beaucoup moins. Les familles restent en moyenne trois ans. »

19 NOVEMBRE 2021 Guesnain: vous souhaitez emprunter une photo artistique? L’artothèque dans La Musette est là pour vous

Guesnain: vous souhaitez emprunter une photo artistique? L’artothèque dans La Musette est là pour vous

Emprunter une œuvre d’art comme on repartirait d’une bibliothèque un livre sous le bras, c’est le principe de l’artothèque. Celle du Centre régionale de la photographie, située à Douchy-les-Mines, se délocalisera une fois tous les deux mois à La Musette, à Guesnain. C’est le but des soirées Pop-up photo, dont la première a lieu vendredi 26 novembre.





La Musette, c’était déjà un café, une salle d’exposition photo, une cantine où manger sur le pouce, un magasin de produits de la ferme et un lieu de concerts. En deux ans, l’ancien café Kaczmarek, repris par Éric Leleu, enfant prodigue de Guesnain qui, après quinze ans passés en Chine, est revenu pour ouvrir ce lieu atypique et inattendu au cœur de l’ancienne ville minière, a refait son trou. À cette palette d’activités hautes en couleur, il en ajoute une qui privilégie le noir et blanc : l’ouverture d’une artothèque spécialisée dans la photographie. Enfin, pour être plus précis, il s’agit d’un « relais » de l’artothèque du CRP (le Centre régional de la photographie, basé à Douchy-les-Mines) qui interviendra deux fois par mois à Guesnain. Ça n’est pas net ? On vous explique tout ça.

Du nouveau au clou

Une artothèque, c’est un service de prêt d’œuvres d’art qui fonctionne sur le même principe qu’une médiathèque. Moyennant une adhésion, on peut emprunter et ramener chez soi une œuvre d’art pour une durée limitée. Dans le département du Nord, il existe ainsi l’Inventaire, artothèque d’Hellemmes qui prête des œuvres picturales, et son pendant photographique, l’artothèque du CRP. Lui-même photographe, Éric Leleu est adhérent au CRP et c’est avec lui qu’il a noué un partenariat. « Avec le temps, on a tendance à ne plus regarder ce qui est accroché au mur, explique-t-il. Là, j’ai un clou dans ma cuisine où j’accroche la photo empruntée et, régulièrement, l’image change. Ça apporte de la fraîcheur. »

Le CRP a sélectionné 120 photos. Chaque quatrième vendredi des mois impairs, une vingtaine d’entre elles sera proposée en prêt à la Musette, à l’occasion d’une soirée Pop-up photo*. « Je pouvais les garder au café mais c’est compliqué, estime le Guesninois. Certaines ont de la valeur. » Dans la collection du CRP figure, en effet, des originaux de Doisneau, Cartier-Bresson ou Martin Parr. Contre un abonnement de 40 € par an (adhésions au CRP et à l’artothèque), vous repartez ainsi, tous les deux mois, avec une nouvelle photo à exposer chez vous, dans votre cuisine ou ailleurs.



* Pop-up photo #1, vendredi 26 novembre, de 18 h à 21 h, à La Musette, place de la Liberté à Guesnain.


13 novembre 2021 L’Entente athlétique Dechy-Guesnain plus que jamais dans la course

L’Entente athlétique Dechy-Guesnain plus que jamais dans la course

Élu en septembre 2019 à la tête de l’Entente athlétique Dechy-Guesnain (EADG) fondée en 1978 et dirigée depuis sa création par Serge Dumont, Jean-Jacques Kapoun a présidé sa première assemblée générale le 6 novembre dans la salle des fêtes Jacques-Duclos.


Si l’arrêt des activités en raison de la crise sanitaire a fait descendre le nombre de licenciés, de soixante et onze à quarante-sept, surtout chez les enfants, l’impact a été moindre au niveau des adultes. La section marche nordique s’est montrée particulièrement active avec près de soixante-dix sorties de septembre 2020 à septembre 2021 et des interventions dans des communes voisines pour accompagner la création de clubs dans cette discipline de plus en plus prisée. «  Elle permet aussi de découvrir le patrimoine de notre territoire », insiste Olivier Cardot, l’un des marcheurs les plus assidus et coach de marche nordique.

À l’EADG, elle vient en complément de l’école d’athlétisme pour les enfants à partir de sept ans, la course hors stade et le trail. Ce large éventail d’activités devrait attirer d’autres adeptes du sport compétition ou simplement du sport santé, l’un des axes développé par l’association. « Le meilleur médicament pour lutter contre l’obésité, les risques cardio-vasculaires, la sédentarité et participer au lien social » ajoute le président Kapoun qui a renouvelé une partie du parc de matériel (plus de 2 000 €) grâce à une subvention de 800 € du Département, représenté par Charles Beauchamp et le soutien du député Alain Bruneel, appelant à aider et valoriser le monde associatif. Reste à traduire ces belles idées dans les faits.

Comité : Jean-Jacques Kapoun, président ; Nicolas Labre, vice-président ; David Sarasin, secrétaire ; Laurent Erra, adjoint ; Olivier Cardot, trésorier ; Vanessa Venant, adjointe. Cotisation annuelle, 60 €.