dimanche 30 octobre 2022

10 MAI 2022 Guesnain: le syndicat des transports construit sa station de gaz pour quatorze de ses bus

Guesnain: le syndicat des transports construit sa station de gaz pour quatorze de ses bus

Conséquence de l’achat de 14 bus au gaz qui ont commencé à circuler fin décembre-début janvier, le syndicat des transports construit dans son dépôt à Guesnain une station de gaz. Ni très cher, ni impressionnant.

Il a bien fallu y passer et le syndicat de transports (SMTD) n’a pas voulu faire dans la demi-mesure. Il a acheté l’an dernier 14 bus fonctionnant au GNV, au gaz naturel de ville (12 bus articulés et 2 bus standards), alors que couper la poire en deux était encore possible (7 bus roulant au gasoil et 7 au gaz). Et dans la foulée a procédé à l’installation d’une station de recharge de gaz provisoire et la construction de la station qui va alimenter cette flotte de bus est en cours. Des bus qu’on distingue par des sortes de capots verts sur leur toit qui couvrent les « bouteilles » de gaz, selon le terme utilisé.

L’avantage de ces engins est leur quasi-absence de rejets polluants. « Nos bus au gaz, c’est zéro émission de particules fines et beaucoup moins de gaz carbonique », insiste Dimitri Defoort, le directeur général.

Au niveau logistique, l’utilisation du gaz n’est pas plus compliquée que celle du gasoil. On aurait pu penser que le SMTD avait dû réaliser des aménagements pour obtenir l’autorisation de la direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) afin d’installer sa station, surtout dans un secteur urbanisé. Non. Le dépôt était avant classé ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) avec ses citernes de gasoil. Il reste ICPE avec sa station de recharge au gaz, qui sera opérationnelle fin juin et tout simplement alimentée par le réseau de gaz de ville, comme l’installation provisoire.

Une future station en rien impressionnante

Le seul aménagement visible est un mur antibruit qui ne fait même pas le tour de la future station, qui elle-même occupe un périmètre réduit. « Ça protégera les riverains du sifflement que produisent les opérations de recharge qui ont lieu principalement la nuit », précise Olivier Vanmassenhove, directeur général des services. C’est le SMTD qui a pris sur lui de le construire.

« La station (définitive) a coûté 1 million d’euros hors taxes, y compris l’assistance à maîtrise d’œuvre, l’amélioration du désenfumage dans l’atelier de maintenance, etc. », signale Frédérique Normand, responsable du pôle travaux. À comparer au prix d’achat hors taxes des 14 bus : 5,8 millions.

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