mardi 22 décembre 2015

SOS NATURE DOUAISIS EXPLIQUE LES RAISONS DE SON OPPOSITION AU PROJET D'ÉOLIENNES "LES MOULINS" ENTRE DECHY, GUESNAIN, ROUCOURT ET CANTIN ET APPELLE LES RIVERAINS À S'EXPRIMER


À lire le dernier bulletin municipal de Dechy qui consacre une double page à l'enquête publique actuellement en cours sur le projet éolien « les moulins », les jeux seraient déjà faits et « la construction proprement dite des éoliennes devrait avoir lieu courant 2016 ».

« Rien n'est moins sûr», selon SOS nature Douaisis qui tenait une réunion publique sur ce sujet jeudi soir à Dechy, salle  de l'oranger, à l'invitation de Charles Vaillant, conseiller municipal d'opposition, indigné qu'aucune autre réunion n'ait été prévue par le maire pour un sujet aussi grave.

« Le préfet qui est le représentant du pouvoir politique doit tenir compte de l'opinion publique. Plus le mécontentement se manifestera fortement, moins le projet aura de chance d'aboutir ! », ont martelé les orateurs, soulignant l'importance pour les riverains de Dechy, Roucourt, Guesnain et Cantin d'aller rencontrer le commissaire enquêteur pour lui faire part, oralement ou par écrit, de leur opposition au projet avec des arguments fondés sur la proximité du site par rapport aux habitations, la forte dévalorisation des biens immobiliers à prévoir ( de 20 à 40% ), les infrasons réputés nocifs, la pollution visuelle ou encore la mauvaise réception prévisible  de la télévision, etc.

Il ne reste que trois permanences du commissaire-enquêteur pour se faire entendre : le 9 janvier de neuf heures à 12 heures à Cantin, le 11 janvier de 16 heures à 19 heures à Roucourt  et enfin le 22 janvier de 14 heures à 17 heures à  Dechy. On peut aussi adresser ou déposer un courrier au commissaire-enquêteur du parc éolien des Moulins à la mairie de Dechy , Place Jean Jaurès, 59 187 Dechy



 

vendredi 11 décembre 2015

C'est parti pour un mois d'enquête publique


QUE DISENT LES PARTISANS DU PROJET, QUELS ARGUMENTS AVANCENT-ILS ?


L’entreprise annonce une production annuelle d’électricité de 40 millions de kilowattheures soit « les besoins en électricité de 20 % de la population de la CAD ». Un chiffre qui ne tient pas compte du chauffage électrique…
Mais ce qui fait tourner les têtes, outre le vent, ce sont les recettes fiscales annoncées par l’exploitant privé : 185 000 € annuels (cotisation foncière des entreprises ; cotisation sur la valeur ajoutée et impôt sur les entreprises de réseaux). 120 000 € iraient à la CAD, 55 000 € au Département et 10 000 € à la Région. Une manne bienvenue, ont jugé les élus, alors que l’État réduit ses contributions.
Enfin, les quatre-vingt-dix propriétaires et exploitants dont les terres verront pousser les éoliennes percevront entre 3 % et 7 % du chiffre d’affaires généré par la revente d’électricité à EDF. Soit autour de 33 000 € par an pour les propriétaires dechynois, 14 000 € à Cantin et Roucourt.


QUE DISENT LES OPPOSANTS AU PROJET ?

L’association SOS Nature Douaisis se penche aujourd’hui sur le sort du parc éolien Roucourt-Dechy-Cantin.

Pour elle, ce projet est une ineptie . Elle n’est pas la seule à s’y opposer. Et a notamment trouvé du soutien du côté d’autres associations telles que la Gorgebleue (affiliée au Groupement ornithologique du Douaisis), celle des huttiers de la Sensée ou du Mouvement national de lutte pour l’environnement (MNLE). 

À savoir

Un danger pour les oiseaux et les Chauves-souris

Quantité d’oiseaux, mais aussi de chauves-souris, se feraient piéger par les pales géantes de ces éoliennes. D’autant qu’elles se trouveraient dans un couloir de migrations.

Rentables… pour l’exploitant

Les éoliennes, ça peut rapporter gros. Surtout pour celui qui les exploite. Mais le jour où il faudra les démanteler (elles auraient une durée de vie de 15 à 20 ans), qui va payer la facture? Pour les mêmes, les sommes provisionnées sont largement insuffisantes.

À proximité de secteurs classés

Le périmètre prévu pour l’implantation des éoliennes est cerné par des zones sensibles (ce qu’on appelle des ZNIEFF). Le Centre historique minier de Lewarde (répertorié par l’UNESCO), n’est pas loin. Le lac de Cantin non plus. Et la trame bleue – trame verte passe à côté.

Nuisances diverses


Outre la nuisance visuelle et la baisse de valeur du foncier à proximité, les détracteurs mettent en avant le danger des infrasons générés par ces machines, pour la santé. Ce d’autant qu’en France, on les autorise à seulement 500 m des habitations (2 500 m aux États-Unis).
« L’académie de médecine parle d’un risque pour la santé à partir de 1500 mètres ! » 

jeudi 10 décembre 2015

Un projet éolien sur la commune de Dechy, Cantin et Roucourt concerne également les quartiers situés au sud de la Nationale à moins de 1500 mètres des premiers pylones, à savoir les résidences Victor Hugo, Pasteur, Pablo Neruda, Pablo Picasso, avenue du 8 mai et rue des acacias


La carte d'impact et de cadrage du projet "les Moulins" concerne la partie de Guesnain située au sud des boulevards Croizat et Pasteur

Une enquête publique, sur ce projet d'éoliennes intitulé "les Moulins", est réalisée du lundi 14 décembre 2015 au vendredi 22 janvier 2016. Durant cette période, un exemplaire du dossier accompagné d'une étude d'impact et de l'avis de l'autorité environnementale est mis à disposition du public en mairie de Dechy, Roucourt et Cantin et toute personne intéressée peut en prendre connaissance pendant les jours et heures habituelles d'ouverture des mairies concernées. 

La plaine qui s'étend entre Dechy, Guesnain, Roucourt et Cantin va être impactée par le projet

Pourquoi une enquête publique ? 


 Le commissaire enquêteur est l'intermédiaire instauré par la loi. Il permet au cours de l'enquête publique d'établir le dialogue entre la personne responsable du projet (la société Énergie 08) et les citoyens. 
C'est ainsi qu'il recueillera, préalablement à la réalisation, vos appréciations, suggestions, afin que l'autorité compétente puisse disposer de tous les éléments nécessaires à son information, pour donner sa décision.

D'où l'importance de donner son avis !


 Le commissaire enquêteur se rendra à la mairie de Dechy le 14 décembre 2015 de 9h à midi et le vendredi 22 janvier 2016 de 14h à 17h pour écouter les remarques que vous pourrez reporter dans les registres disponibles pendant la période d'enquête. 

Des éléments d'information relatifs à cette enquête sont également disponibles sur le site internet de la préfecture du Nord à l'adresse suivante de points www.nord.gouv.fr à la rubrique publications/installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) .

Toute information peut-être demandée auprès du chef de projet Eric Weissgerber : Société Énergie 08 située 98 rue du Château à 92100 Boulogne-Billancourt téléphone 01 41 31 77 63 adresse électronique de e.weissgerber@wpd.fr




Pour les guesninois(e)s qui souhaitent s'informer, des permanences seront également organisées à la mairie de Lewarde le samedi 19 décembre 2015 de 9h à midi, le samedi 9 janvier 2016 de 9h à midi, le mardi 13 janvier 2016 de 18h à 20h, et lundi 18 janvier 2016 de 18h à 20h et ce,  avec la collaboration des membres de l'association SOS nature du Douaisis et la ville de Lewarde qui leur présenteront les plans avec l'impact sur l'environnement et les aideront à formuler leurs remarques  sur le document de l'enquête publique.

dimanche 6 décembre 2015

PLANTONS LE DÉCOR SUR LE CHEMIN DES GALIBOTS, ET PARRAINONS LES NOUVEAUX ARBUSTES AFIN QU'ILS VIVENT ET SE DÉVELOPPENT SOUS NOTRE PROTECTION








Le week-end du 29 et 30 novembre, les Guesninois ont planté des arbres sur le chemin des Galibots. L'objectif est de recréer une faune et une flore dans cette trame verte.



la forêt retrouvée


Ce projet de plantation permet de valoriser et améliorer une terre qui a connu un passé industriel. Aujourd'hui, les bénévoles la reconstruisent en créant un enclos végétal pour diversifier la faune et la flore. « » souligne Alan Guillon. Pour continuer dans le cheminement vert, les Guesninois et partenaires sont invités à la projection d'un film. Le 23 décembre à 15h à la médiathèque de Guesnain, le film sera proposé afin de mener une réflexion sur notre écologie.


C'est un public mobilisé et informé qui était au travail ce week-end. La veille, les scolaires ont pu contribuer au développement de la trame verte. Les CE2 de l'école Joliot-Curie ont mis leurs mains dans la terre pour planter prunelliers ou encore des fusains d'Europe. Pour participer à ce projet, les partenaires ont été nombreux. Les jeunes des chantiers d'insertion ont épaulé les équipes techniques de la ville de Guesnain. D'autres acteurs ont tenu à prendre la bêche : SOS Nature Douaisis, la FPH, l'Accueil jeunesse, les écoles et la Maison pour tous.

Ce projet de plantation permet de valoriser et améliorer une terre qui a connu un passé industriel. Aujourd'hui, les bénévoles la reconstruisent en créant un enclos végétal pour diversifier la faune et la flore. « » souligne Alan Guillon. Pour continuer dans le cheminement vert, les Guesninois et partenaires sont invités à la projection d'un film. 


Le 23 décembre à 15h à la médiathèque de Guesnain, le film sera proposé afin de mener une réflexion sur notre écologie.

samedi 5 décembre 2015

CÉLESTIN LEDUC, LE MÉTALLO QUI NE LÂCHAIT RIEN


Célestin Leduc avait déjà un musée qui lui était dédié dans l'ancien café où il a vécu. Il aura désormais un livre qui lui est consacré, signé Pierre Outteryck, professeur agrégé d'histoire.


Comme le fait remarquer dans la préface Jean-Michel Szatny, maire de Dechy : « ce livre est important, il contribue à l'éveil des consciences en ce début de XXIe siècle où le bruit du canon se fait à nouveau tristement entendre, entraînant dans son sillage  la mort, la privation de la liberté et l'oppression des peuples. ».



Né le 26 septembre 1887 à Guesnain, le pacifiste qu'il est, a subi l'une après l'autre les deux guerres mondiales.

Incorporé à 27 ans en 1914 dans le 345e régiment d'infanterie, il est fait prisonnier dès le 7 septembre comme 45 000 autres à Maubeuge.

Déporté en Allemagne près de Münster à 400 km de son pays natal, qu'il effectuera à marche forcée, il rejoint la France, fin décembre 1918, au bout de quatre ans d'internement.

Lors de la deuxième guerre mondiale, il est arrêté le 13 septembre 1941 à l'aube, à son domicile, transféré à la prison de Cuincy puis à la caserne Négrier à Lille (comme otage) puis à Louvain en Belgique. Il sera finalement fusillé le 14 avril 1942, à l'âge  de 55 ans, au fort du Vert galant à Wambrechies et enterré dans une fosse commune. 



D'abord mineur à la fosse Saint-René de Guesnain, il devient métallurgiste après la guerre, dans la fonderie Wauthy à Sin le noble puis chez Arbel à Douai.

Il est élu au conseil municipal de Dechy le 11 décembre 1919. Il devient responsable du tout jeune syndicat unitaire des métaux de Douai et sera victime de la répression patronale et licencié de chez Arbel, fin 1925. Il survit grâce aux petits boulots et au petit estaminet où il réside avec sa famille qui assure un complément de revenus appréciable.

Son café devient rapidement un lieu de réunion pour tous les communistes et syndicalistes des environs . 

C'est là que sera fêté le 3 mai 1936, le second tour des élections législatives qui renforcent le score d'Arthur Ramette, député communiste sortant, réélu brillamment dans le cadre du Front populaire.

-----------------------------------------------------------

Ce livre d'une centaine de pages se lit comme une enquête  de détective et commence par les derniers instants de Célestin, puis reconstitue son parcours à partir des indices laissés ici et là. Il s'appuie sur les archives départementales du Nord, communales de Guesnain et de Dechy quelques articles de presse de l'époque, ( l'Enchainé et le Réveil du Nord) . Ainsi que sur le témoignage de la famille et notamment, celui de Paulette, la fille cadette de Célestin son petit-fils Gérard et son arrière-petite-fille Annabel.


Le livre sera présenté à l'occasion du banquet de sainte-barbe ce samedi 5 décembre à 11h30 à la salle d'œuvres, en présence de l'auteur Pierre Outteryck, professeur agrégé d'histoire, accompagné de Laurence DUBOIS des éditions du Geai  bleu et Claude Ven, président de l'institut d'histoire sociale de la métallurgie CGT.
---------------------------------------------------------

Professeur agrégé d'Histoire et de Géographie, docteur en Littérature française, cela fait maintenant près  de 40 ans que Pierre Outteryck a choisi de vivre dans notre région, d’abord à Hautmont dans la Vallée de la Sambre, puis dans l’agglomération lilloise, mêlant ainsi son accent de Toulouse avec des intonations du Nord. On peut le croiser dans le bassin minier ou sur la Côte, apprivoisant les paysages, apprenant à connaître les gens… ou dans l'Avesnois où il enseigne encore en collège… Vous le reconnaîtrez très facilement : coiffé d’un feutre noir, une longue écharpe rouge jetée sur les épaules, sa canne blanche d’aveugle fixant un point invisible et infini.

« Durant toute mon enfance et adolescence, mes parents, enseignants eux-mêmes, se sont toujours battus pour que je vive en milieu normal, pour que je n'utilise pas mon handicap comme prétexte et m'ont appris à relever la tête, à regarder droit devant moi,… ».

Aujourd'hui, le message de Célestin Leduc, tel qu'il se révèle dans mon livre, est clair : n'ayez pas peur, vivez debout ! ».


CÉLESTIN LEDUC, CE MÉTALLO QUI NE LÂCHAIT RIEN, UN COMBAT DE SA FAMILLE POUR FAIRE VIVRE SA MÉMOIRE




Ça ressemble à une déclaration d’amour de toute une famille à à un grand-père ou arrière grand-père. Le 5 décembre, sortira un livre qui raconte la vie du résistant dechynois Célestin Leduc. « En 1992, on fêtait le 50e anniversaire de la mort de Célestin, se rappelle Jean-François Car, le président de l’association de la mémoire sociale de Dechy. On avait fait une plaquette qui racontait sa vie, mais elle est épuisée depuis longtemps. Donc Pierre Outteryck, un historien, nous a demandé si on était d’accord pour refaire un livre, et il a travaillé très sérieusement ! » 
Un travail qui a commencé par des interviews de la famille de Célestin, comme sa fille Paulette, qui a aujourd’hui 87 ans. En 1992, il y avait encore beaucoup de témoins qui l’avaient connu de son vivant, et cela devient de plus en plus rare avec le temps qui passe. « C’était urgent de le faire, car après les témoignages seront perdus ! » lance l’arrière-petite-fille du résistant, Annabel Derveaux. Alors pendant que Pierre Outteryck enregistre les témoignages sur son petit dictaphone, sa compagne Laurence Dubois va fouiller dans les archives pour rechercher des documents. Et le couple fait des découvertes inédites. « On a même découvert des choses ! sourit le petit-fils de Célestin, Gérard Derveaux. On a appris qu’il était ami avec la famille Pétain, dont le père mineur est décédé dans la catastrophe de Courrières, car on a retrouvé des cartes postales où les prénoms de cette famille étaient écrits. On l’ignorait, car avant d’être arrêté, il avait jeté tous ses papiers, dont ceux de la résistance. » 
Car Célestin Leduc est un homme aux multiples facettes : père de famille, mineur, métallurgiste, syndicaliste, conseiller municipal, tenancier de café et résistant. Le livre raconte donc sa vie à travers tous les conflits sociaux, de 1887 jusqu’à 1942, date à laquelle il a été fusillé. Pour son arrière-petite-fille Annabel, ce livre était nécessaire : « La famille ne parlait pas de tout ça, après la guerre, ils voulaient juste oublier, c’était un vrai traumatisme... Moi je veux montrer que c’était un être de chair et de sang, pas seulement un nom de rue ! Car pour nous, Célestin Leduc, ça se résumait à une simple photo. Mais il faisait partie de ces petites gens qui ont fait avancer le monde. » 
D’abord simple mineur, Célestin Leduc devient syndicaliste et était surveillé : on a retrouvé des courriers qui racontent les réunions auxquelles il assistait, les tracts qu’il distribuait. Lorsqu’on décide de construire une piste d’aviation et qu’il faut exproprier les habitants, il se bat pour faire annuler le projet. Il devient conseiller municipal socialiste en 1919 et adhère au parti communiste en 1920. Mais ces activités ne sont pas sans conséquences : « il avait démarré mineur, mais à force d’avoir organisé des grèves, il est licencié par les Houillères. On avait peur de l’embaucher car il pouvait reformer un syndicat, explique son petit-fils. On embauche ? demandait-il partout. Bien sûr, y’a du boulot. Qui êtes-vous ? lui répondait-on. Célestin Leduc de Dechy. Ah non, pour vous, pas de travail ! Alors il a fini par trouver du boulot grâce à des amis métallurgistes. » D’où le titre du livre : Célestin Leduc, ce métallo qui ne lâchait rien ! Et effectivement, il n’a rien lâché. Dès le début de l’occupation allemande, la résistance va s’organiser, et Célestin en est. Il organise des réunions au café qu’il tient, et qui est maintenant devenu le musée de la mémoire sociale de Dechy. Puis, les réunions se tiennent dans la cave, et les épouses ne sont au courant de rien. Il fallait un sacré culot pour organiser ces réunions-là, car les Allemands, qui ont installé leur Kommandantur tout près du café, viennent y boire des coups, sans se douter de rien. Jusqu’à ce jour de septembre 1941. Les domiciles des amis de Célestin ont déjà été fouillés, sans rien trouver, mais ce matin-là, à 5h, Célestin Leduc est arrêté. Il sera fusillé le 14 avril 1942. « C’était un fameux personnage ! sourit son petit-fils. Ce livre, c’est unique ! » Il sortira le jour de la Sainte-Barbe, comme un hommage au mineur qu’il était. Edité à 2 000 exemplaires, il sera vendu entre 5 et 6 euros. « Le but ce n’est pas de faire du profit, mais de parler de lui, précise son arrière-petite-fille. J’ai l’impression qu’on lui a rendu la vie, et que maintenant, on ne pourra plus jamais le tuer. C’est très émouvant ! »