27 février 2020 Sylvain Devred présente sa liste et son programme

Sylvain Devred ne présente pas de priorités mais des actions fortes pour Guesnain

Sylvain Devred, mènera la liste « Guesnain, notre ville, notre avenir ». Conseiller municipal depuis 2014, en marge de majorité sortante, il défend un programme axé sur la proximité et la transparence dans les prises de décision.

Élu au conseil municipal en 2014, sur la liste de la maire sortante Maryline Lucas, avant de se mettre en marge de la majorité municipale un an plus tard, Sylvain Devred a eu le temps de se préparer aux futures élections des 15 et 22 mars prochains. Avec « Guesnain, notre ville, notre avenir », il a formé une liste sans étiquette « qui représente toute la population guesninoise, des personnes du secteur privé et public, des retraités, des étudiants, des mères au foyer… », détaille le candidat.

Des profils différents pour coller au vaste programme de sa campagne. Un programme sans priorité. « Pour gérer une collectivité, il ne faut pas créer de priorités sinon cela sous-entend qu’on s’occupe moins de certaines thématiques », explique le quadragénaire. Chaque thématique possède néanmoins une action phare, « ce sont des projets qui ont été étudiés, déjà mis en place dans certaines communes et qui fonctionnent très bien », assure-t-il.

« Aucun citoyen n’a été oublié »

Côté sécurité, Sylvain Devred souhaite créer un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance. « Associer la police, la justice, les bailleurs et les élus pour discuter ensemble des problèmes du terrain et trouver des solutions », explique le candidat. Ajouté à cela, le renforcement du dispositif de surveillance vidéo. Pour la citoyenneté, la proximité est de mise. Le candidat prévoit de réinstaurer les permanences sans rendez-vous pour les élus, offrir un temps de paroles aux Guesninois grâce à divers conseils pour les seniors et les plus jeunes.

Vient ensuite l’emploi, sujet pour lequel le candidat a planché sur des projets ambitieux : le développement des services civiques et un service militaire volontaire à Brétigny.« Un Guesninois est actuellement à Brétigny et tout se passe bien », assure Sylvain Devred. Puis l’environnement, avec la création d’un espace biologique pour préserver la biodiversité au parc Pecourt. Un volet solidarité et seniors est également au programme avec, en ligne de mire, la lutte contre l’isolement. Sans oublier la jeunesse, avec, entre autres, la création d’un Pass’sport et culture pour s’essayer à diverses activités. « Aucun citoyen n’a été oublié », affirme-t-il.

La liste «Guesnain, notre ville, notre avenir»

Sylvain Devred, 45 ans, conseiller municipal et fonctionnaire au ministère de l’Économie et des Finances. Béatrice Ducatillon, 40 ans, mère au foyer. Laurent Morawiec, 51 ans, responsable de la maintenance et de la sécurisation du métro Transpole. Cécile Affeldt, 40 ans, assistante maternelle. Bruno Stanek, 72 ans, retraité du BTP. Jenny Bouchahdane, 38 ans, agent logistique. Éric Mollet, 56 ans, conseiller municipal et chargé d’affaires. Rosine Delvincourt, 71 ans, retraitée. Michel Soldati, 63 ans, retraité. Stéphanie Kobierska, 46 ans, agent de production. David Rajczyk, 42 ans, planificateur de production. Dephine Frere, 42 ans, mère au foyer. David Otto, 47 ans, conseiller de vente. Valérie Laurent, 50 ans, sans profession. Gwenaël Delattre, 38 ans, agent de sécurité. Myriam Legere, 55 ans, aidant familial. Frédéric Boulan, 56 ans, chauffeur accompagnateur. Émilie Cormont, 39 ans, mère au foyer et présidente du volley club de Guesnain. Jean-Bernard Cotentin, 39 ans, fonctionnaire. Murielle Poupart, 46 ans, sans profession. Christian Adamczak, 65 ans, retraité. Isabelle Vasseur, 47 ans, conseillère de vente. Maxime Iasoni, 20 ans, étudiant à Sciences Po. Cécile Carpentier, 53 ans, assistante administrative. Bernard Larranaga, 72 ans, retraité et ancien adjoint. Sandrine Sanmartino, 46 ans, conseillère en insertion professionnelle. Albin Lewandowski, 28 ans, conseiller de vente. Laura Foglietta, 75 ans, retraitée. Raphaël Durant, 24 ans, échafaudeur.

25 février 2020 Éric Gola présente sa liste et son programme

Éric Gola présente sa liste et son programme, la mairie de Guesnain dans le viseur

Sans étiquette politique, Éric Gola sera à nouveau tête de liste à Guesnain aux élections municipales, comme en 2014. Principal opposant à la maire sortante Maryline Lucas (PC), il propose un programme accès sur la sécurité, le logement et le développement économique de la commune.

La victoire lui avait échappé de peu en 2014. À la tête de la liste « Notre parti, c’est Guesnain », Éric Gola avait atteint 46,74 % des suffrages au premier tour avant d’être battu au second par une coalition menée par la maire en place Maryline Lucas (PC). Pour 2020, il y croit : « Ça n’a pas été très dur de former une liste, on est vite venu toquer à ma porte », se vante-t-il. Son équipe se présente comme apolitique, « avec des gens de droite et de gauche », comme l’explique le candidat, ancien militant du Parti communiste et de la Ligue communiste révolutionnaire.

Pour ce qui est du programme, l’aspect sécurité arrive en tête des thèmes que le candidat a abordés lors de la réunion-débat organisée ce samedi à la salle des fêtes, pour présenter sa liste. Il prévoit, entre autres, la création d’une police intercommunale, la mise en état de nouveaux dos d’âne pour ralentir les automobilistes, ainsi que l’élaboration d’arrêtés municipaux contre les nuisances nocturnes.

Priorité aux Guesninoises et Guesninois

Vient ensuite le logement, sujet pour lequel Éric Gola veut donner « la priorité d’accès aux Guesninoises et Guesninois », tout en faisant pression sur les bailleurs pour les loyers, les aménagements et les conditions de travaux. Puis l’école, avec la mise en place de nouvelles structures d’accueil pour répondre aux besoins des parents. L’environnement et l’urbanisme suivent derrière, avec l’initiative d’actions citoyennes pour l’environnement, le fleurissement de la ville et son reboisement, en partenariat avec le conseil régional.

Un volet social est également au programme du candidat avec le retour proposé à une cantine centrale pour les écoles et le foyer logement et l’achat d’un bus destinés aux aînés et aux personnes touchées par un handicap, pour participer à certains événements de la commune.

Sans oublier le plan de développement économique de Guesnain, avec la proposition de la gratuité des droits de place du marché, pour lui redonner de sa superbe. Ainsi qu’un projet d’aide à l’installation artisanale en direction des jeunes, « pour créer une attractivité avec un vrai centre-ville », comme l’explique le candidat.

La liste «Notre parti, c’est Guesnain»

Éric Gola, 53 ans, consultant en entreprise. Jennifer Leveque, 30 ans, préparatrice de commande. Jacky Maillard, 55 ans, cadre en imprimerie et conseiller municipal, ancien adjoint au maire. Laurence Harel, 53 ans, conducteur-receveur, conseillère municipale et représentante du personnel. Frédéric Guelton, 41 ans, masseur-kinésithérapeute. Mireille Ratti, 53 ans, aide-soignante. Alain Lesieur, 67 ans, ancien commandant de police, délégué auprès du procureur. Marie-Pierre Begot, 63 ans, retraitée. Gérard Soulliaert, 66 ans, retraité et ancien conseiller municipal. Annabelle Majot, 42 ans, assistante maternelle agréée. Joël Ansart, 57 ans, facteur et président des jardins ouvriers. Carole Delhaye, 64 ans, retraitée et vice-présidente ILG. Philippe Mercier, 70 ans, retraité. Angélique Morel, 31 ans, étudiante en droit. Zygmunt Sczcegura, 62 ans, retraité RNUR. Emeline Delaeter, 33 ans, mère au foyer. Dominique Waymel, 64 ans, retraité. Yvette Choquet, 74 ans, retraitée et vice-présidente du club des ainés. Oumar Markoum, 54 ans, sans emploi. Sophie Pot, 25 ans, professeure de SVT. Jean-Pierre Pollet, 75 ans, retraité. Dominique Nuez, 59 ans, sans emploi. Frédéric Ducatillion, 43 ans, monteur. Christelle Quatrelivre, 48 ans, infirmière libérale. Edouard Rahmani Azad, 26 ans, animateur et chargé de communication. Réjane Carlier, 65 ans, retraitée et ancienne déléguée syndicale. Jean-Jacques Francart, 74 ans, retraité de l’éducation nationale.

24 FÉVRIER 2020 Un Nouveau mât de télécommunications

Un nouveau mât de télécommunications dans Guesnain

Un quatrième mât de téléphonie mobile a été installé à Guesnain, par l’opérateur Bouygues.

Ce nouveau mât implanté à la demande de Bouygues, s’élève, depuis vendredi, à 50 m environ d’un premier mât dédié à l’opérateur Free, ce qui porte à quatre le nombre d’installations d’opérateurs de téléphone mobile implantées dans la ville, avec celles d’Orange, situées pour l’une à l’intérieur du parking Évéole, et pour l’autre à l’ancienne déchetterie rue de Bonnières.

La réplique de la liste de Maryline Lucas aux attaques de Sylvain Devred et Éric Gola

En réponse aux tracts de Sylvain Devred et Éric Gola, Maryline Lucas et les élus de la majorité sortante répondent sur le bilan, la résidence pour jeunes travailleurs, l'insécurité routière, les incivilités, l'environnement, le personnel communal et proposent les "réflexions d'une mourante" à ceux qui affirment que "Guesnain se meurt". Par ailleurs, 17 conseillers de la majorité sortante annoncent se représenter aux côtés de Maryline Lucas pour un deuxième mandat : Corinne Amadei, Claudine Fermen, Mauricette Caspers, Christelle Houriez, Nucia Martin, Dorothée Plancke, Marylène Taïra, Aurore Willerval, Bertrand Canivet, Odilon Carré, Gérald Defauquet, Bernard Doisy, Ezahouid Mohamed, Mohamed Lahsen, Gaston Lambert, Alain Pilniak et Romuald Saenen

22 février 2020 Sylvain Devred précise ses intentions en matière de fiscalité

Guesnain: la rue Jean-Jaurès en travaux

Des travaux de branchement d’eau potable sont réalisés depuis lundi par l’entreprise Lefranc rue Jean-Jaurès pour le compte de Noréade.

Pendant la durée des travaux, la vitesse est réduite à 30 km/h et se fait sur une demi-chaussée alternée. Le stationnement est interdit dans l’emprise des travaux. La prudence est conseillée car c’est à proximité de la sortie des écoles.

22 février 2020Capucine médaillée d'or en danse classique

Guesnain: Capucine Scicchitano, médaille d’or des Hauts-de-France en danse classique

Le concours de la CND (Confédération nationale de la danse) des Hauts-de-France, qui s’est déroulé ce week-end pendant quatre jours au théâtre d’Anzin, a rassemblé au total plusieurs centaines de participants.

Capucine Scicchitano, jeune guesninoise de 13 ans, opposée à 35 autres candidates dans sa catégorie, a remporté la médaille d’or en danse classique individuelle.

16 février 2020 Les assistantes maternelles du RAM en formation

Guesnain : une formation et un ordinateur en retour

Être assistante maternelle agréée, c’est certes exercer une profession à plein temps. Mais est-elle bien reconnue ?

C’est pour tordre le cou à ce préjugé que sept assistantes maternelles agréées ont choisi un perfectionnement sur Word en utilisant leur compte formation pour son financement, dispensé par INFANS en partenariat avec le réseau d’assistantes maternelles (RAM) intercommunal Guesnain-Masny-Lewarde-Bruille-Lez-Marchiennes-Loffre. Deux jours de formation et 32 heures de suivi à domicile leur ont permis d’acquérir de nouvelles techniques transférables ensuite dans leur pratique . En prime, elles ont pu conserver l’ordinateur portable qu’elles ont utilisé chez elle pour effectuer les exercices demandés. Avis aux amatrices, car le Réseau d’assistantes maternelles compte bien renouveler l’expérience.

16 février 2020 Des leds à la médiathèque

Guesnain: des leds à la médiathèque

Après l’éclairage public, les courts de tennis couverts, c’est au tour de la médiathèque André-Stil de bénéficier désormais d’éclairage à base de leds.

Une quarantaine de suspensions luminaires haut perchées et d’appliques murales viennent d’être dotées par les techniciens municipaux de ce système économique et du coup, les habitués sont agréablement surpris de découvrir les rayons documentaires baignés d’un halo plus clair sans que l’ambiance feutrée des lieux soit mise à mal, parole d’habitués. Et la lumière fut !

15 février 2020 Sylvain Devred aborde la question du respect du personnel communal et promet du changement en ce domaine dans une lettre ouverte aux agents municipaux

15 février 2020 Éric Gola présente quelques membres de sa liste et propose quelques sourires de Guesnain en matière d'orthographe et de syntaxe

14 février 2020 La cellule communiste de Guesnain apporte son soutien à Maryline Lucas et prend parti pour le foyer de jeunes travailleurs

8 février 2020 Sylvain Devred présente sa liste et les grandes lignes de son programme

Bilan de Maryline Lucas, dans L'Observateur du Douaisis

GUESNAIN Intermarché, résidences pour jeunes ou travaux peu nombreux dans la commune : Maryline Lucas défend son bilan face aux attaques de ses opposants et tord le cou aux rumeurs.

Maire depuis 2014, Maryline Lucas tient à tordre le cou à certaines rumeurs qui circulent dans Guesnain. On fait le point sur les dossiers de ce mandat.

L’Observateur du Douaisis : La première proposition de votre campagne de 2014 était la gestion des finances...

Maryline Lucas : Oui, je voulais les maîtriser. On n’a pas augmenté les impôts, on a fait beaucoup d’économies d’énergie, dans les services et les associations, tout le monde a fait des efforts pour appuyer sur le bouton en entrant et en sortant d’une salle. On a aussi été chercher des subventions partout. Aujourd’hui, on est des chercheurs d’or ! Quand un maire ne fait pas de gros projet, c’est pour être raisonnable sur les finances. On n’a pas fait trop de travaux car on sait où on va. On a un projet d’envergure pour l’école. Il faut la restructurer, il y a encore deux entrées garçon et fille, l’autre bâtiment des années 80 est mal configuré... Les études sont déjà faites.

Vous aviez plusieurs projets concernant l’environnement ? Nous avons mis en place avec les enfants des vergers et potagers pédagogiques, près de la mairie et à côté des tennis. Ça commence à donner des pommes et des poires. On a aussi remplacé l’éclairage public par des Leds. La médiathèque vient d’y passer, les tennis, pour remplacer ce qui était énergivore et mauvais pour la planète. Comme les fontaines à eau dans les cantines scolaires pour éviter le plastique.

Quels travaux avez-vous fait ?

On a rafraichi les peintures au foyer-logement, refait les appartements, créé une salle de détente pour les anciens. On a aussi refait les toitures et les aires de jeux dans les écoles, créé un parking rue Jean- Loup Chrétien, et une belle liaison piétonne reliant le cœur d’îlot au centre-ville, les gens sont contents de ne plus avoir à faire le tour. Les cimetières ont aussi été modernisés, le monument aux morts rénové, la toiture de la salle Casanova refaite. On est en cours de rénovation pour la salle Abel Michea.

Et le chantier de la rue Ferrer ?

C’étaient les plus gros travaux (850 000 euros). On a refait les réseaux, la voirie, l’enfouissement, l’éclai- rage... Avant on s’y engageait peu, maintenant je croise des gens qui y font du footing. On a aussi aménagé la chaussée rue Marc-Lanvin pour faire ralentir les voitures.

Quoi de neuf au Parc Pécourt ?

Il n’y avait plus rien, tout était obso- lète. On a refait un city-stade, c’était une demande de la jeunesse et il est très fréquenté. On a fait une aire de jeux pour les petits, des tables de ping-pong et un parcours fitness. On voulait que le parc soit vivant, il y a encore des choses à faire !

Quel est votre ressenti sur le mandat ?

Je suis élue depuis 1998, conseillère puis adjointe, puis maire, donc là j’ai vu l’envers du fauteuil ! C’est une charge de travail énorme, si on veut rester proche de sa population, avec ses joies et ses peines, mais c’est passionnant et je reste passionnée. Je suis le premier maillon de la chaîne humaine, ce n’est pas le mur

des lamentations ici, mais ça y res- semble. On sort de cette expérience meurtrie, mais aussi enthousiaste, car il y a encore des choses à faire et j’ai rencontré des gens formidables. En tout cas c’est une sacrée aventure que je suis prête à revivre.

« Non, il n’y aura pas de foyer de délinquants »

Dans un immeuble de la rue Paul-Eluard, l’ancien UTPAS, un projet va voir le jour. Le bâtiment qui appartenait au Département a été vendu à l’association Prim’toit, qui œuvre pour l’insertion des jeunes. «Contrairement à ce qu’on peut entendre, ce ne sera pas un bâtiment pour personnes délinquantes, rectifie Maryline Lucas, la maire. Ce ne sera pas un foyer mais une résidence habitat jeunes actifs. Une résidence fermée avec des appartements de 24 m2 meublés. Elle est destinée à 25 jeunes de 16 à 30 ans, qui paieront un loyer sous conditions de ressources, s’engagent avec un bail, et qui travaillent. C’est une passerelle, un tremplin pour eux, qui sont en route vers l’autonomie. Les travaux sont en cours pour l’aménager, et il y en a déjà d’autres à Douai, Auberchicourt, Cuincy... Le bâtiment sera livré en 2021, c’est un superbe projet et je n’aime pas qu’on le dénigre, mais ce n’est pas un projet communal. Tout est ficelé, et il n’y a pas de raison que ça se passe mal. »

Côté sécurité

La maire a remis en fonction les caméras

sur plusieurs secteurs. Elles ont été remplacées car trop vétustes et renforcées. Il y en a 7 autour de la médiathèque (contre 2 auparavant), 6 près de l’école Elsa-Triolet, 4 à l’étang des corons, 8 au parc Pécourt, et 3 au cimetière.

Le projet mis de côté

Maryline Lucas avait envisagé de faire une salle polyvalente dans le grand bâtiment blanc en face de la SSM, mais cela n’est pas possible car le parking appartient à la Carmi, qui ne souhaite pour l’instant pas s’en séparer.

Maryline Lucas annonce dans un tract sa candidature aux prochaines élections municipales

Guesnain : le magasin Intermarché va fermer pour laisser la place à un Carrefour Market

Depuis 1991, cela fait presque 30 ans que le magasin Intermarché, dirigé par Alain Le Mouel, au nom de la société SAFABE (1), est implanté à Guesnain en bordure de boulevard Croizat.

Il va pourtant fermer définitivement ses portes fin février, pour renaître début mars, quatre jours plus tard, sous l’enseigne Carrefour Market. Son directeur, dont on se souvient qu’il avait été victime d’une agression en octobre 2018, souhaite prendre une retraite bien méritée. Et il ne lui a pas été possible de trouver un repreneur de la franchise dont il est propriétaire.

Depuis près de six mois, les tractations étaient en cours avec le directeur du Carrefour Market Dechy, lequel va donc désormais assumer la responsabilité d’un deuxième magasin de la même enseigne à moins de 2 km du premier, ce qui interroge le personnel et les consommateurs sur la pérennité d’une telle proximité commerciale. Même si l’ensemble du personnel d’Intermarché est maintenu dans ses fonctions, la question du devenir du Carrefour Market de Dechy, plus petit et moins bien situé, sur la même zone de chalandise, se pose à plus ou moins longue échéance. Pour le moment, les rayons du supermarché guesninois se vident peu à peu des articles non périssables, et les clients se font rares, compte tenu de l’appauvrissement progressif de l’offre.

(1) SAFABE, société par actions simplifiées en activité depuis 28 ans, spécialisée dans le secteur d’activité des supermarchés, présidée par Alain Le Mouel. Chiffre d’affaires de 8 631 200,00 € en 2016

28 janvier 2020 recours contre les éoliennes de Dechy

La municipalité de Guesnain renouvelle son soutien au collectif d’opposition au parc éolien Les Moulins

La ville de Guesnain est l’un des dix-huit requérants contre l’arrêté préfectoral autorisant la construction de six éoliennes sur les communes de Dechy, Roucourt et Cantin. La municipalité vient de voter le renouvellement de son soutien au collectif d’opposition au projet.

Julien Gilman | 28/01/2020 VOIX DU NORD

Au côté de quatorze particuliers et deux associations, les communes de Lewarde et Guesnain font partie du collectif vent debout contre le projet de parc éolien Les Moulins. À ce titre, la municipalité guesninoise a, jusqu’à présent, participé aux frais de justice à hauteur de 549 €, le collectif s’étant pourvu contre l’arrêté préfectoral autorisant la construction de six éoliennes de 145 m de haut sur la plaine de Roucourt.

Arrêté modifié

Dans un jugement du 27 juin dernier, le tribunal administratif avait sursis à statuer afin de laisser le temps au préfet de demander l’avis d’un organisme indépendant. L’arrêté préfectoral s’appuyait, en effet, sur l’avis de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et logement (DREAL) qui relève directement du préfet. La mission régionale de l’autorité environnementale a donc été saisie, en juillet denier, et n’a pas donné suite, validant de fait l’arrêt du préfet. L’autorisation de construction ainsi régularisée a été signée le 27 décembre. Le tribunal administratif pourra ainsi se prononcer sur le fond prochainement.

Il y a toutefois de grandes chances pour que les deux communes requérantes soient déboutées : lors de l’audience au tribunal administratif de Lille du 13 de juin dernier, le rapporteur de la République avait demandé au juge de ne pas reconnaître leur intérêt à agir, le projet de parc éolien s’étendant sur les communes voisines de Dechy, Roucourt et Cantin. Le conseil municipal de Guesnain a toutefois voté à l’unanimité de ses membres, la semaine passée, le renouvellement de son soutien au collectif.

21 janvier 2020 Vidéoprotection à Guesnain

Guesnain: vingt-huit nouvelles caméras de vidéoprotection en cours d’installation

La commune renouvelle son parc de caméras de vidéoprotection. Vingt-huit caméras vont être installées dans cinq endroits de la ville, à l’étang des Corons-sans-Beurre, au parc Pécourt, au cimetière, devant la médiathèque et face à l’école Elsa-Triolet.

Julien Gilman 21 janvier 2020

En cette fin de mandat, la Ville de Guesnain renforce son système de vidéoprotection. Vingt-huit nouvelles caméras se substituent ainsi au parc actuel, trois au cimetière communal, huit dans le parc Pécourt, quatre à l’étang des Corons-sans-Beurre, sept devant la médiathèque et devant l’école Elsa-Triolet. Les abords de ce dernier site n’étaient jusqu’alors pas surveillés par vidéo, et le champ de vision des caméras de la médiathèque comprendra aussi l’entrée de l’école Paul-Bernard.

« On ne peut pas installer des caméras comme ça, il y a toute une procédure à respecter », signalait, mardi soir, au conseil municipal, l’adjoint au maire en charge des finances Bernard Doisy. Les caméras ne doivent pas être orientées vers l’entrée ou l’intérieur d’habitations privées. « Il y aura un contrôle de la police préalablement à la mise en route du système et il faudra prévenir la population », précise la maire Maryline Lucas (PC). Deux personnes, la directrice générale des services et la maire, sont habilitées à regarder les enregistrements – qui ne peuvent être conservés plus d’un mois –, sur demande de la police.

Débat

« Le dissuasif, c’est important, le répressif l’est aussi. Cela fait partie de votre rôle, Madame le maire », a fait remarquer le conseiller municipal d’opposition Éric Gola. « Ah non, je ne suis pas là pour faire de la répression, mais pour faire de la pédagogie et faire respecter les règles », lui a répondu Maryline Lucas. Dans ce débat préfigurant la campagne électorale à venir, le troisième candidat aux municipales Sylvain Devred n’est pas intervenu.

C’est la société LTD, de Cuincy, qui a emporté le nouveau marché d’une durée de cinq ans. Le coût de la videoprotection à Guesnain s’élève à 44 800 € HT d’installation et 1 600 € euros HT de maintenance, soit un loyer mensuel de près de 930 € TCC.