jeudi 6 février 2020

Bilan de Maryline Lucas, dans L'Observateur du Douaisis




GUESNAIN Intermarché, résidences pour jeunes ou travaux peu nombreux dans la commune : Maryline Lucas défend son bilan face aux attaques de ses opposants et tord le cou aux rumeurs.



Maire depuis 2014, Maryline Lucas tient à tordre le cou à certaines rumeurs qui circulent dans Guesnain. On fait le point sur les dossiers de ce mandat.


L’Observateur du Douaisis : La première proposition de votre campagne de 2014 était la gestion des finances...

Maryline Lucas : Oui, je voulais les maîtriser. On n’a pas augmenté les impôts, on a fait beaucoup d’économies d’énergie, dans les services et les associations, tout le monde a fait des efforts pour appuyer sur le bouton en entrant et en sortant d’une salle. On a aussi été chercher des subventions partout. Aujourd’hui, on est des chercheurs d’or ! Quand un maire ne fait pas de gros projet, c’est pour être raisonnable sur les finances. On n’a pas fait trop de travaux car on sait où on va. On a un projet d’envergure pour l’école. Il faut la restructurer, il y a encore deux entrées garçon et fille, l’autre bâtiment des années 80 est mal configuré... Les études sont déjà faites.
Vous aviez plusieurs projets concernant l’environnement ? Nous avons mis en place avec les enfants des vergers et potagers pédagogiques, près de la mairie et à côté des tennis. Ça commence à donner des pommes et des poires. On a aussi remplacé l’éclairage public par des Leds. La médiathèque vient d’y passer, les tennis, pour remplacer ce qui était énergivore et mauvais pour la planète. Comme les fontaines à eau dans les cantines scolaires pour éviter le plastique.
Quels travaux avez-vous fait ?
On a rafraichi les peintures au foyer-logement, refait les appartements, créé une salle de détente pour les anciens. On a aussi refait les toitures et les aires de jeux dans les écoles, créé un parking rue Jean- Loup Chrétien, et une belle liaison piétonne reliant le cœur d’îlot au centre-ville, les gens sont contents de ne plus avoir à faire le tour. Les cimetières ont aussi été modernisés, le monument aux morts rénové, la toiture de la salle Casanova refaite. On est en cours de rénovation pour la salle Abel Michea.

Et le chantier de la rue Ferrer ?

C’étaient les plus gros travaux (850 000 euros). On a refait les réseaux, la voirie, l’enfouissement, l’éclai- rage... Avant on s’y engageait peu, maintenant je croise des gens qui y font du footing. On a aussi aménagé la chaussée rue Marc-Lanvin pour faire ralentir les voitures.

Quoi de neuf au Parc Pécourt ?
Il n’y avait plus rien, tout était obso- lète. On a refait un city-stade, c’était une demande de la jeunesse et il est très fréquenté. On a fait une aire de jeux pour les petits, des tables de ping-pong et un parcours fitness. On voulait que le parc soit vivant, il y a encore des choses à faire !

Quel est votre ressenti sur le mandat ?
Je suis élue depuis 1998, conseillère puis adjointe, puis maire, donc là j’ai vu l’envers du fauteuil ! C’est une charge de travail énorme, si on veut rester proche de sa population, avec ses joies et ses peines, mais c’est passionnant et je reste passionnée. Je suis le premier maillon de la chaîne humaine, ce n’est pas le mur
des lamentations ici, mais ça y res- semble. On sort de cette expérience meurtrie, mais aussi enthousiaste, car il y a encore des choses à faire et j’ai rencontré des gens formidables. En tout cas c’est une sacrée aventure que je suis prête à revivre.


« Non, il n’y aura pas de foyer de délinquants »


Dans un immeuble de la rue Paul-Eluard, l’ancien UTPAS, un projet va voir le jour. Le bâtiment qui appartenait au Département a été vendu à l’association Prim’toit, qui œuvre pour l’insertion des jeunes. «Contrairement à ce qu’on peut entendre, ce ne sera pas un bâtiment pour personnes délinquantes, rectifie Maryline Lucas, la maire. Ce ne sera pas un foyer mais une résidence habitat jeunes actifs. Une résidence fermée avec des appartements de 24 m2 meublés. Elle est destinée à 25 jeunes de 16 à 30 ans, qui paieront un loyer sous conditions de ressources, s’engagent avec un bail, et qui travaillent. C’est une passerelle, un tremplin pour eux, qui sont en route vers l’autonomie. Les travaux sont en cours pour l’aménager, et il y en a déjà d’autres à Douai, Auberchicourt, Cuincy... Le bâtiment sera livré en 2021, c’est un superbe projet et je n’aime pas qu’on le dénigre, mais ce n’est pas un projet communal. Tout est ficelé, et il n’y a pas de raison que ça se passe mal. »


Côté sécurité


La maire a remis en fonction les caméras
sur plusieurs secteurs. Elles ont été remplacées car trop vétustes et renforcées. Il y en a 7 autour de la médiathèque (contre 2 auparavant), 6 près de l’école Elsa-Triolet, 4 à l’étang des corons, 8 au parc Pécourt, et 3 au cimetière.

Le projet mis de côté


Maryline Lucas avait envisagé de faire une salle polyvalente dans le grand bâtiment blanc en face de la SSM, mais cela n’est pas possible car le parking appartient à la Carmi, qui ne souhaite pour l’instant pas s’en séparer.

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