dimanche 29 décembre 2013

L'APOLITISME EST-IL UNE VERTU ? UN PROGRAMME ? ÉRIC GOLA VEUT NOUS EN CONVAINCRE



NOTRE COMMENTAIRE :
Par delà les mots employés, et la démarche engagée par ce candidat d'un nouveau genre, mais qui n'est pas né de la dernière pluie non plus, on ne peut  pas nier que cette candidature réponde objectivement à un certain besoin de renouvellement d'une vie locale jugée un peu terne et routinière, un rejet des partis politiques jugés co-responsables, à tour de rôle ou ensemble, de ce qui va mal pour les Guesninois, au plan local comme national, à savoir le chômage massif, la crise économique qui balaie tout sur son passage, la perte des valeurs de solidarité, de respect et d'entraide.
Mais l'apolitisme de cette démarche qui répond au sentiment de "tous pourris" qui traverse les esprits est-il en soi un programme et correspond-il vraiment à ce que l'on attend d'une gestion municipale moderne, certes mais avant tout humaine et désintéressée ?
Ce sera aux électeurs et électrices de répondre à cette question...
Pour le moment, à défaut de propositions concrètes, ce programme reste dans le flou artistique...

lundi 23 décembre 2013

GUESNAIN, LE BILAN MUNICIPAL, EN ATTENDANT LE 12 JANVIER 2014, SUSPENSE OBLIGE...

Guesnain, bilan des maires : «Permettre un accès aussi large que possible à la culture, au sport...»



Maire apparenté PCF de la commune depuis 1995, Jean Pot indiquera, lors de la cérémonie des vœux du 12 janvier, s’il se représente. En attendant il présente son bilan, assez typique de certaines municipalités communistes : priorité à l’aide sociale et proposer un maximum d’activités culturelles, sportives, etc., au tarif le plus bas possible pour la population.


PHOTO « LA VOIX »
« Je dirai lors de la cérémonie des vœux, le 12 janvier, si je me représente à un nouveau mandat. » Jean Pot, élu à Guesnain depuis 1995, commence à être âgé, est ennuyé par des problèmes de santé mais surtout compare ce contexte politique aux précédents : « Si je suis venu en 1995, c’est parce qu’il y avait l’union de la gauche. Aujourd’hui, face au déchirement de cette union, je réfléchis. »
Au niveau du bilan, il n’y a a priori pas de problème (cf. son élection en 1995 suivie de ses deux réélections). « Mon principal souci a toujours été d’aider la population guesninoise, qui habite cette ancienne ville minière assez déshéritée en leur offrant, dans la mesure de nos possibilités, le maximum d’opportunités culturelles, sportives, de détente, etc., avec une priorité sur l’aide sociale. » Le maire décline cette action par le biais des équipements communaux. « On a bien entretenu la Maison pour tous où les Guesninois peuvent pratiquer de nombreuses activités de loisirs. Ce faisant, c’est un lieu où ils se rencontrent, discutent. »

La médiathèque : « Elle a été construite sous le mandat précédent avec la volonté d’offrir l’accès le plus large possible à la culture. »
Le relais d’assistantes maternelles : « Il a la particularité d’être intercommunal et réunit, outre Guesnain, les communes de Lewarde, Loffre, Masny et Bruille-lez-Marchiennes. À l’heure actuelle, quarante-trois assistantes maternelles travaillent sur Guesnain. »

Le sport : « On a refait le stade Barran en 2007-2008, dont l’entretien nous coûte très cher. Là, on vient de terminer la réalisation du stade Delfosse. La commune possède de très nombreuses sociétés sportives qui marchent très bien. C’est une grande satisfaction pour le conseil municipal. »

Les écoles : « On y réalise de nombreux travaux d’entretien. Les livres sont fournis gratuitement aux élèves. »
Le bras armé de la mairie pour entretenir ces bâtiments, mais surtout « pour répondre le plus rapidement possible aux demandes de la population », ce sont les services techniques, « très bien équipés. »
Ces infrastructures (médiathèque, école de musique, etc.), et les nombreuses associations qui se sont développées autour amènent à Guesnain la population des communes alentours, celles trop petites pour engager de telles dépenses d’équipement, comme Loffre, Roucourt ou encore Lewarde.
Les travaux de voirie ont été aussi une préoccupation constante, couplée à celle d’améliorer la sécurité routière. « Durant ce mandat on a refait les rues Francisco-Ferrer, Victor-Hugo, de Bonnière, de Beaumont et de la Chapelle, cette dernière pour desservir le cimetière paysager que nous sommes en train de terminer. Nous sommes aussi en train de créer une voirie piétonnière avec parking pour desservir l’école Elsa-Triolet. Enfin, on consacre 60 000 € par an à la rénovation de l’éclairage public. »
La commune n’a pas hésité sur la vidéosurveillance, au parc Pécourt, autour des bâtiments communaux, etc., « pour prévenir les dégradations et actes de délinquance » qui, à Guesnain comme ailleurs, ignorent la crise.
Avec 4 600 habitants, la commune n’est pas loin du seuil des 5 000, intéressant au plan des dotations de l’État. Mais comme toutes les anciennes villes minières, elle a perdu de la population que, contrairement à d’autres, elle n’a pas retrouvée. Mais ce n’est pas non plus une priorité de la municipalité. « Construire des logements, nous le faisons. Il y a eu le lotissement Pasteur et ses 75 logements sous le précédent mandat ; celui du Cœur d’îlot qui va se terminer au début de l’année prochaine. Notre priorité est d’abord que les Guesninois soient correctement logés, sachant que le pourcentage de logements sociaux est de plus de 50 %… »

Des craintes pour l’avenir
Le maire assure que les finances communales sont saines. Il a l’élégance de reconnaître qu’il a, en 1995, pris les rênes d’une commune « correctement gérée (…) Les impôts locaux n’ont pas augmenté depuis 2010 et la dette par habitant est de 94 €. La commune étant pauvre, c’est l’aide de la Communauté d’agglomération du Douaisis et surtout la recherche permanente de subventions qui nous ont permis de réaliser ce que nous avons fait, qui est un travail d’équipe » Ce qui ne l’empêche pas de nourrir quelques craintes : « En 2015, pour la municipalité qui y sera confrontée, la mise aux normes des bâtiments publics nous coûtera 1,2 million d’euros. C’est énorme. Il faudra aussi s’intéresser à la requalification du centre-ville pour retrouver une certaine activité commerciale. » 

On saura le 12 janvier si le maire est sur les rangs pour continuer son œuvre.

PAR JEAN-LUC ROCHAT
douai@lavoixdunord.fr

NOTRE COMMENTAIRE :
Il convient d'attendre la décision qui sera annoncée le 12 janvier 2014 pour savoir si le maire sortant entre dans la compétition ou se retire, sans consigne ou en orientant le choix de ses fidèles vers l'une ou l'autre des listes en voie de constitution.
Dès lors, on saura mieux quelle tournure prendra la campagne des municipales à Guesnain, sachant que rien n'est jamais acquis jusqu'à la date du scrutin qui réserve toujours des surprises au final. 
Quant au bilan exposé ci-dessus par le maire à un journaliste de LA VOIX DU NORD, chaque électeur ou électrice est à même de juger en conscience s'il correspond bien à la vérité, aux attentes du début de mandat où s'il est éloigné des préoccupations et des attentes légitimes de chacun. 
Ce qui importe maintenant, c'est quel programme pour l'avenir de Guesnain et de ses habitants jusqu'en 2020, soit 6 ans de mandat municipal, au vu du bilan certes, mais aussi  des nécessités démocratiques, sociales, économiques et écologiques. La population aura à répondre : 

" STOP OU ENCORE ? "

jeudi 19 décembre 2013

LE FRONT DE GAUCHE SERA BIEN PRÉSENT AUX MUNICIPALES DE GUESNAIN



"Ce n’était pas encore une présentation de liste, mais une déclaration de candidature à laquelle s’est livrée le Front de Gauche mardi soir. Alors que le maire n’a pas encore dit s’il se représenterait, une de ses adjointes, Marilyne Lucas, a tenu à faire savoir qu’une liste était en préparation. « Nous attendons la décision de M. le maire pour savoir qui la conduira. Nous avons mené un travail d’équipe formidable avec lui, et nous continuerons tout ce qui a été entrepris. » Rendez-vous en janvier pour avoir le détail de la liste."
(D'APRÈS VOIX DU NORD DU 19 DÉCEMBRE 2013)

-OOO-

NOTRE COMMENTAIRE (sous réserve de précisions ou de rectifications par leurs auteurs des propos rapportés par la Voix du Nord) :

CE N'ÉTAIT PAS UNE SURPRISE, TOUT LE MONDE ATTENDAIT CETTE ANNONCE, POURTANT LES CIRCONSTANCES DE CETTE ENTRÉE EN LICE ET LE TON D'APPARENTE SOUMISSION À UNE DÉCISION QUI VIENDRAIT D'EN HAUT (*) PEUVENT SURPRENDRE, SANS COMPTER L'INCONGRUITÉ D'UNE EXPRESSION COMME "travail d’équipe formidable" (ALORS QUE L'ON SAIT QUE CETTE ÉQUIPE A VOLÉ EN ÉCLATS BIEN AVANT L'ANNONCE DE CANDIDATURE DE CORINNE AMADËI ET D'ÉRIC GOLA ET QUE LES MOTS  ÉCHANGÉS SOUS LE MANTEAU, LES REGARDS FURIBONDS LANCÉS À LA CANTONADE ET LE MÉPRIS MUTUEL AFFICHÉ LORS DES DIFFÉRENTS ÉVÉNEMENTS LOCAUX RÉCENTS, N'ONT RIEN DE FRATERNEL NI DE "formidable").
PAR AILLEURS, LA CONCLUSION : "nous continuerons tout ce qui a été entrepris" LAISSE PEU AUGURER DE L'ESPRIT DE RENOUVEAU ÉCOLOGIQUE ET SOCIAL ET DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE QU'UNE POLITIQUE LABELLISÉE "FRONT DE GAUCHE " PRÉCONISE.

ENFIN, IL EST SYMPTOMATIQUE QUE LE MOT "COMMUNISTE" OU QUE L'ABRÉVIATION "P.C.F." N'APPARAISSENT PAS, NI DANS L'INTITULÉ NI MÊME DANS LE CONTENU DE L'ARTICLE... 


MAIS LAISSONS AU BÉNÉFICE DU DOUTE LE SOIN À CETTE LISTE QU'ON NOUS PROMET POUR JANVIER DE NOUS SURPRENDRE, DE NOUS CONVAINCRE, À DÉFAUT DE NOUS SÉDUIRE... 

CETTE FOIS-CI, À LA DIFFÉRENCE DE 2008 OÙ LE COMBAT N'EUT PAS LIEU, FAUTE DE COMBATTANTS, IL Y AURA AU MOINS 3 LISTES EN COMPÉTITION, LA DÉMOCRATIE EN SORTIRA FORCÉMENT RENFORCÉE. 
ON L'ESPÈRE EN TOUT CAS... ET LE FAIR PLAY AUSSI SI POSSIBLE, CE QUI EST MOINS SÛR...

(*) 
"Il n'est pas de sauveur suprême :
Ni Dieu, ni César, ni tribun. "(L'internationale, Paul Degeyter)



dimanche 15 décembre 2013

À GUESNAIN, LES ÉCHANGES NE MANQUENT PAS DE SEL

À Guesnain, un système d’échange local pour favoriser l’entraide


Les SEListes se réunissent le mercredi matin et procèdent à un système de troc où ils échangent des services contre du temps.



Samedi dernier, à la Maison pour Tous, une bourse d’échange sans argent était organisée sur le thème de Noël, par des partisans du Système d’échange local (SEL) mis en place dans la commune. Sapins, guirlandes, boules, boîtes à musique, etc. il y avait là de quoi changer sa décoration à moindres frais.
Ce dispositif – le SEL – permet d’échanger des biens, des services et des savoir-faire entre plusieurs personnes consentantes. Un mode d’échanges sans argent qui permet de créer du lien social.
Les SEListes se réunissent le mercredi matin, procèdent à un système de troc où ils échangent des services contre du temps, l’unité de mesure étant le grain de sel. Exemple : un ourlet de pantalon « coûte » 60 grains de sel si la personne a mis 1 heure pour le faire.
La prochaine bourse d’échange du SEL aura lieu le samedi 22 février sans thème particulier (vaisselle, bibelots, livres, sacs…).
Renseignements auprès de Roselyne Pennequin au 03 27 98 01 60.

jeudi 12 décembre 2013

LA CGT ÉVÉOLE DÉFEND LES USAGERS EN BUTTE AUX DYSFONCTIONNEMENTS DU TRAM

Douai : la CGT d’Évéole n’admet pas que le tram de la ligne A fasse des mécontents chez les usagers

PUBLIÉ LE 11/12/2013

Ce matin, à l’heure des premiers trains pour Lille,  une dizaine de syndicalistes CGT a distribué des tracts aux usagers en gare de Douai.


À la lecture du document distribué par des syndicalistes CGT, ils découvrent une actualité qui n’est pas celle à laquelle ils pensaient (la grève SNCF), mais une « Information clientèle Évéole » sur les dysfonctionnements des transports du Douaisis.

« Nous voulons faire savoir aux usagers ce que la CGT propose à sa direction », commente Jérôme Martin, secrétaire général adjoint CGT Évéole. Les propositions en question sont assorties d’une dénonciation de l’attitude de la direction : « Pourquoi le SMTD (NDLR, le Syndicat mixte des transports du Douaisis, l’autorité) ne met-il pas les moyens nécessaires pour vous assurer un vrai service public ! (…) Vous payez le prix pour une prestation qui ne vous est pas fournie. » À la CGT, on estime que le tram fait fausse route. « Le service de la ligne A est sensé être de 10’ en heures de pointe et 12’ aux heures creuses, explique le cégétiste Jacques Contreras. Un peu avant les vacances de la Toussaint, on est passé à 30’. » Hier, sur son site Internet, la direction annonçait la circulation du tram sur la ligne A « en mode 20’ ». Pourquoi ? Pour cause de trams sur le flanc. Sur les dix trams, seulement trois à quatre roulent chaque jour. L’information du service réduit échapperait à nombre d’usagers car « tout le monde ne fait pas l’effort d’aller se renseigner sur Internet. » « Si on n’adapte pas l’offre à la demande, nous allons perdre nos clients qui arrivent en retard à leur travail », râlent les cégétistes. Qui se font le relais d’usagers qui râlent aussi. « Allez voir sur la page Facebook Évéole le nombre de commentaires de gens mécontents. » Quelles solutions ? « Faire rouler des bus sur la voie tram », soutient Antonio Sammartino, délégué syndical CGT. « Bernard Burbau (NDLR, le directeur du réseau Évéole) nous dit qu’on a pas le droit car il faut passer un appel d’offres, que ce n’est pas possible avec les quais inversés, s’agace Jérôme Martin. Pourtant, dimanche dernier, des bus articulés ont circulé sur la voie tram. » Autre voie : louer des véhicules jusqu’à 2015, date à laquelle de nouveaux véhicules remplaceront les anciens. « Là encore, on nous répond que ce n’est pas possible, dit Jacques Contreras. Ça l’est. » Le code des marchés publics n’interdirait pas au Syndicat mixte des transports du Douaisis, en tant que société publique locale (SPL), de passer des contrats avec des tiers, ou avec leurs collectivités actionnaires, « Encore faut-il le vouloir », conclut les cégétistes.

BERTRAND BUSSIERE