mercredi 27 mars 2013

Tramway : « Douai, Sin-le-Noble, Dechy et Guesnain devront rembourser27 M € » estime la chambre régionale des comptes

Le scandale continue. Où vont-ils nous mener?


« Des comptes peu sincères, reflets de situations irrégulières ». C’est au chapitre 2 de leur rapport d’observations provisoires que les magistrats de la chambre régionale des comptes abordent le problème des comptes de tiers, c’est-à-dire des travaux que le Syndicat mixte des transports du Douaisis (SMTD), quand il a réalisé la voirie tram, a effectués pour des tiers, des communes essentiellement. Jean-Jacques Delille, le président du SMTD, concerné au premier chef par ce problème puisque c’est sous son mandat que ces travaux ont été réalisés, donne son explication, volontairement simple pour que tout le monde comprenne son point de vue : « Quand le SMTD a créé la voie centrale où le tram allait circuler, il a cassé la voirie, les pistes cyclables, les trottoirs, etc. Il n’a bien sûr pas reconstruit que ce qui allait lui appartenir (la voie tram), mais tout ce qu’il avait cassé, pour ne pas laisser, par exemple, des trottoirs défoncés aux communes. »

C’est au gré des sous-chapitres (« La structure irrégulière des budgets », « Des documents budgétaires non conformes et imprécis », etc.), que les magistrats tombent sur ces fameux comptes de tiers, dont La Voix du Nord a déjà parlé en son temps car les communes avaient déjà eu peur de devoir payer.

Au fil de l’examen du puzzle de la comptabilité du SMTD, où rien ne semble trouver grâce à ses yeux, la chambre note ceci : « Au nombre des opérations non suivies de 2006 à 2010 figurent également celles pour comptes de tiers, liées au projet de transport en commun en site propre, dont les montants sont pourtant significatifs : 37 millions d’euros (M €) de dépenses et 5 M € de recettes selon le compte administratif 2010. » Suit un raisonnement comptable, difficile à suivre pour un non-professionnel, où nous piochons les phrases concernant le sujet qui nous intéresse : « Ainsi, les travaux réalisés au final pour le compte des communes et autres bénéficiaires n’ont pas été autorisés suivant les dispositions du SMTD ; ils ne peuvent, contrairement aux exigences de l’instruction M4 (un type de comptabilité publique), être justifiés par une ou plusieurs conventions de mandat par lesquelles les tiers en cause confient la réalisation des travaux et s’engagent à assurer le financement. (…) Le déséquilibre de financement en résultant est important (27 M €) (…) Le SMTD a ainsi financé ou cofinancé des travaux ne relevant pas de son patrimoine et qu’il a pris soin de ne pas amortir. (…) La chambre estime que la seule solution pour apurer les comptes de tiers réside dans une prise en charge par les bénéficiaires. » Les bénéficiaires étant principalement les quatre communes précitées, ce qui renvoie à notre titre, raccourci provocateur pour la bonne cause journalistique. M. Delille, quand il a été reçu par la chambre des comptes vendredi 8 mars, à sa demande, pour porter la contradiction aux magistrats, rapport d’observations provisoires en main, a contesté leur interprétation. « Je leur ai dit que je n’étais pas d’accord quand ils disent que les communes doivent rembourser. Je casse la voirie pour faire passer le tram, je la reconstruis. » La signature de concessions ? « Le SMTD avait déjà fait plein de travaux comme ça, des giratoires, etc. Il n’y avait pas de conventions à signer avec la commune, le Département… »
D'après Vdn

vendredi 22 mars 2013

Centrale thermique d’Hornaing : la CGT veut une seconde table ronde le 29 mars


Le 29 mars, la centrale thermique d’Hornaing sera au centre de toutes les discussions. Ce jour-là, la présidente du tribunal de grande instance de Douai rendra son jugement dans le contentieux opposant le comité d’entreprise du site associé aux organisations syndicales CGT et FO, à la direction de la SNET, filiale à 100 % d’E.ON (notre édition du 19 mars). Un peu plus tard dans la journée, une fois le jugement signifié aux deux parties, tout ce petit monde pourrait se retrouver en préfecture de région pour la tenue d’une table ronde. Celle-ci a été demandée par Dominique Ben, au nom de la CGT régionale, dont il est le responsable du secteur politique industrielle.

Cette seconde réunion - la première a eu lieu le 26 février - aura d’autant plus de sens que les représentants de l’État et de la Région se sont engagés, lors de la première rencontre, devant la direction d’E.ON, à faire respecter la décision du tribunal de grande instance. Une décision qui, si elle s’avère favorable à la partie demanderesse, conduira au report de la date d’arrêt de la production industrielle prévue le… 31 mars.
À nouveau, la CGT devrait réaffirmer sa volonté, en cas d’abandon des sites par la SNET (Hornaing, Montceau-les-Mines en mars 2014, et deux des cinq unités que compte la centrale de Saint-Avold en 2015) de les reprendre à son compte dans le but de créer une SEM (société d’économie mixte) avec des capitaux publics à hauteur de 51 % à l’exemple de la Compagnie nationale du Rhône (CNR).

samedi 16 mars 2013

Rythmes scolaires à marche forcée

Depuis plusieurs semaines, la refondation de l'école est en débat.
Il paraît que l'enfant est au centre des préoccupations du gouvernement et de son ministre de l'Éducation Nationale. Or, le projet de loi sur les rythmes scolaires se fait dans la précipitation, sans consultation réelle des enseignants, des parents d'élèves et des élus.
- école de 4,5 jours au lieu de 4 avec mise à contribution des mairies pour  financer et organiser,
- projet éducatif territorial à élaborer alors que la loi sera déjà appliquée,
- choix du mercredi ou du samedi, sans égard pour l'enfant...

Il faut réagir, c'est ce que les élus communistes proposent, sans esprit partisan, mais avec le souci de la réussite de la réforme et de l'intérêt de l'enfant, en organisant une table ronde à Aniche ce mercredi 20 mars 2013, salle Claudine Normand (près de la mairie) à 18 heures

jeudi 14 mars 2013

Jean-Luc Ténédos, "Pour la demi-finale de Coupe Davis au Grand stade de Lille"

Récemment élu vice-président en charge du pôle sociétal au sein de la fédération française,le président de la Ligue des Flandres, Jean-Luc Ténédos,  a accepté d'évoquer son nouveau rôle et les sujets chauds du moment...

- Vous avez créé un petit buzz en annonçant une possible demi-finale de Coupe Davis au Grand Stade de Lille... « Oui mais attention, il y a d'abord un quart de finale à gagner en Argentine. En cas de qualification, il faudra poser notre candidature. Si les collectivités suivent, car un tel événement a un coût, on a de vraies chances d'obtenir la demi-finale. Peu d'autres salles répondent au cahier des charges.
Ce serait une belle promotion pour le Grand Stade et pour la région. Je ne sais pas si les gens mesurent bien l'impact de la Coupe Davis. » 
- Un autre grand stade suscite actuellement des interrogations, c'est Roland-Garros. Êtes-vous inquiet pour son avenir ?
« Préoccupé oui. Inquiet non. Nous savions en faisant le choix de l'extension à Paris que nous allions sur un chemin long et semé d'obstacles. Le tribunal de Paris a demandé la résiliation de la convention en raison d'un loyer jugé trop faible et d'une durée de bail trop longue. Des associations craignent aussi une dégradation des serres d'Auteuil mais, pour avoir vu le dossier et certaines images, je peux vous garantir qu'au contraire, les serres seraient valorisées. » 
- Les autres possibilités n'auraient-elles pas été plus simples ?
« Non, Gonesse, personne ne voulait y aller ; Versailles, ça aurait été encore plus complexe sachant qu'il aurait fallu déminer un terrain militaire et qu'il ne fallait pas que le stade se voie depuis la fenêtre de la chambre du roi. Enfin, pour Marne-la-Vallée, le coût aurait été deux fois supérieur et il aurait fallu lier notre image à Mickey, je ne pense pas que ça aurait été l'idéal. Roland-Garros, c'est Paris. Les gens y viennent pour le tournoi mais aussi parce qu'ils se rendent dans la plus belle ville du monde. » 
- Un plan B n'est pas à l'étude ?
« Non, il n'y a pas de plan B, il faut impérativement mener à bien ce projet. L'avenir du tournoi et au-delà de la fédération en dépend. Nous n'avons de toute façon pas assez d'essence, comprenez de moyens financiers, pour faire la route en sens inverse. » 
- Vous venez de prendre un poste de vice-président, en charge du pôle sociétal. De quoi s'agit-il ?
« J'ai une mission élargie par rapport à mes prérogatives précédentes. Ça concerne toujours la solidarité et l'exclusion, mais il y a aussi un volet tennis santé qui m'intéresse beaucoup et j'ai désormais également la charge de l'environnement durable. » - Quels seront vos premiers chantiers ?
« Je vais mettre en place des actions dans le domaine de la santé pour limiter les risques d'accident cardiaque ; amplifier les actions envers les publics les plus défavorisés et j'aimerais créer une petite compétition qui réunisse toutes les familles du tennis, en créant des équipes comprenant des valides, des joueurs en fauteuil, des déficients mentaux. On va aussi essayer de créer de nouveaux espaces de jeu dans les hôpitaux, les centres de rééducation... Une nouvelle image du sport se dessine. On commence à admettre que c'est un élément fondamental de notre relation sociale, pour vivre mieux dans son corps et dans sa tête, pour bien vivre les uns avec les autres. »  •

d'après Voix du Nord du 12 mars 2013

samedi 9 mars 2013

Réforme des rythmes scolaires : pour les élus communistes et Républicains du Douaisis,on a oublié l'essentiel...



Pour les élus communistes et Républicains du Douaisis, il est hors de question que les communes dont ils ont la gestion mettent en place la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013. 


Manque de concertation et de moyens  

S’ils sont tout à fait d’accord avec Vincent Peillon sur la nécessité d’une refondation de l’école « pour mettre un terme à dix ans de phagocytage de l’éducation par une politique de droite », les élus communistes et Républicains du Douaisis se posent en revanche beaucoup de questions sur la réforme des rythmes scolaires telle qu’elle est voulue par le ministre de l’Éducation nationale. Or, le sujet devient urgent puisque les maires vont devoir dire, avant le 31 mars, si leur commune passe aux nouveaux rythmes scolaires dès la rentrée 2013 (avec à la clef un petit coup de pouce financier de l’État pour mettre en place des activités périscolaires) ou si elle attendra 2014.
Pas d’hésitation pour les élus communistes et Républicains : hors de question de basculer dès 2013. La réforme des rythmes scolaires est un sujet trop important pour être mise en place d’une manière précipitée : « Il n’y a eu aucune concertation, ni auprès des enseignants, alors que l’on sait pertinemment qu’aucune réforme d’envergure ne peut se faire sans leur adhésion ; ni auprès des élus, quand bien même les collectivités territoriales seront lourdement impliquées ». 
Marché de dupes
Jacques Michon, maire de Waziers, a d’ailleurs fait ses petits calculs : en comptant la rémunération de l’animateur, les transports et autres frais comme le chauffage par exemple, il en coûtera à sa commune 176,88 € par élève et par an : « Or, l’aide de l’État n’est que d’une cinquantaine d’euros par élève et par an, voire 90 € en remplissant certaines conditions, pour la première année. Elle chute à 45 € la deuxième année puis il n’y en a plus du tout. On est donc bien loin de nos 176 euros. Et encore a-t-on fait le calcul avec des animations de base. Si on veut un vrai professeur de musique, on ne va pas le payer 10 euros de l’heure ».
Et les élus de stigmatiser le gel des dotations de l’État que subissent les collectivités territoriales depuis 2010 : « Dotations dans lesquelles on va encore devoir taillerÀ travers cette réforme des rythmes scolaires, l’État tente tout simplement de se décharger à nouveau sur nous de ses responsabilités. Et une fois de plus, cela se fera au détriment des communes les plus pauvres. Les parents ne seront-ils pas tentés d’aller mettre leurs enfants dans les écoles des communes qui proposent les meilleures activités ?»
Nécessité d'une approche globale sur l'école
Quant à savoir pourquoi les rythmes scolaires sont dissociés de la réflexion globale sur la refondation de l’école, les élus ne comprennent tout simplement pas : « La réforme des rythmes scolaires n’est pas une fin en soi, ni un remède à l’échec scolaire. Il faut avoir une approche globale.  En n’associant pas les gens à des débats du style de celui-ci, on renforce le sentiment de mépris que ressent pas mal de monde de la part des hommes politique et, par là, le rejet de la politique ».
(D'après la Voix du Nord)

Participaient à cette conférence de presse : Odile Hage, conseillère municipale de Douai ; Thierry Dancoine, maire de Lallaing ; Nadine Savary, adjointe au maire d’Orchies ; Jean-Jacques Candelier, député et maire de Bruille-lez-Marchiennes ; Jacques Michon, maire de Waziers et conseiller général ; Cécile Desmarécaux, adjointe au maire de Sin-le-Noble ; Alain Bruneel, maire de Lewarde et conseiller général.

Théâtre masqué à Guesnain, espace Duclos



Jeudi 7 mars, deux groupes amateurs et une troupe professionnelle Di mini teatro ont uni leurs énergies pour proposer une soirée de théâtre masqué.


Le groupe de Guesnain "Les Infatigables" a présenté un travail d’écriture sur la base d’un canevas de commedia dell’arte en la situant dans un contexte contemporain.


"Sin’proviz", groupe de Sin-le-Noble, a travaillé les personnages de commedia et présenté un casting déjanté désopilant : le mannequin, le lascar et autres figures. Ces deux groupes ont répété depuis un an sous la direction de Boris, intervenant pour la compagnie de l’Éléphant dans le Boa, dans le cadre d’une action financée par le conseil général du Nord.

Selon les participants, ce fut un super moment de détente.. de beaux textes, des bons acteurs, beaucoup de rire parmi les spectateurs, trop peu nombreux malheureusement.... et seulement pour 1euro l'entrée grâce au soutien du Fonds de participation des habitants. Pour ceux qui ont préféré la télé.. dommage...

jeudi 7 mars 2013

Groupe d’histoire locale de Guesnain, des auteurs en quête d’histoire...


Le groupe d’histoire locale peut à juste titre se féliciter d’avoir osé publier le livre sur la fosse Saint René ( son histoire, ses mineurs, ses corons, sa vie et ses anecdotes ) car près de 600 exemplaires de cet ouvrage sont déjà vendus en quatre mois, et ce n’est pas terminé. La totalité des quelque mille exemplaires imprimés trouvera sans nul doute acquéreur au train où vont les choses...
Rappelons que ce livre de quatre-vingts pages, dont l'impression a été financée par la municipalité et ILG, est truffé d'anecdotes, de références historiques ou de traditions comme celle de la fête de la Sainte-Barbe, du nom de la patronne des mineurs, de clichés et croquis. Un véritable pèlerinage est proposé au lecteur. Des souvenirs marquants pour les anciens et un devoir de mémoire en faveur des plus jeunes...
Aujourd’hui, le groupe, qui se réunit tous les vendredis matins à la médiathèque André Stil de Guesnain prépare d’ores et déjà une exposition pour novembre, consacrée à l’immigration sous tous ses aspects (coutumes, cultures, cuisines, modes vestimentaires, folklore et musiques ...) ainsi qu’un autre tome sur la fosse Saint René sous l’angle des luttes syndicales, des immigrations successives, de la vie dans les corons, des loisirs et de l’entr’aide au travers des caisses de secours ...



Sur nos photos, les membres du groupe occupés à la préparation de l’exposition et du prochain livre


mardi 5 mars 2013

Un millier de personnes ont manifesté ce matin du 5 mars dans les rues de Douai

Un beau cortège sous un soleil éclatant et une détermination de fer pour ne pas laisser perpétrer ce mauvais coup du gouvernement contre le code du travail et les acquis en matière de droit du travail, et ce pour obéir aux ordres du MEDEF...




Plus d’une centaine d’entreprises étaient représentées dans le cortège. Les manifestants ont parcouru les rues du centre ville pendant environ une heure et demie, au départ de la place du Barlet. Ils ont défilé au matin de la grande manifestation lilloise, prévue donc cet après-midi, contre le projet d’accord national sur la compétitivité qui sera au conseil des ministres ce mercredi.


On notait la présence dans la manifestation de quelques militants du PCF venus de Guesnain parmi lesquels Denis Michalak, secrétaire de section, Claudine Fermen, Geoffrey Fiévez, Alain Pilniak, Jean Marie Devaux...








dimanche 3 mars 2013

La fête du PCF à Guesnain «Prendre les choses en main !!! Pas d’autre solution pour sauver le «changement»...


Près de 180 personnes se sont  rassemblées ce samedi 2 mars à l’espace fêtes «Jacques Duclos» pour leur traditionnelle fête familiale. 
Louis Régniez au nom des communistes de Guesnain, après avoir excusé les personnalités absentes, a salué la présence du député suppléant de Marc Dolez, Charles Beauchamp et donné la parole à Alain Bruneel, conseiller général, maire de Lewarde pour analyser la situation politique, dix mois après l’élection de François Hollande à la Présidence de la république. 


Pour l’orateur, si quelques avancées ont pu être enregistrées, il faut bien reconnaître que le compte n’y est pas. On ne peut à la fois caresser le MEDEF, les patrons du CAC 40 et  la Bourse d’un côté, et satisfaire les justes revendications des travailleurs et faire reculer le chômage. Le Douaisis a des atouts, et chaque fois,  lors des «mardis de la colère» organisés en différents lieux chaque mois, les communistes font des propositions concrètes pour relancer la production, que ce soit à la centrale d’Hornaing, à Saint Gobain Aniche, chez Renault Douai, ou à la gare de triage de Somain.. Ce sont ces propositions que le PCF va d’ailleurs présenter le 12 mars prochain à la salle des fêtes de Waziers au nouveau sous préfet de Douai et au représentant d’Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, lors d’une réunion publique, à laquelle tous sont conviés, car il y va de l’avenir industriel du Douaisis.
La soirée s’est poursuivie fort agréablement, en musique et en chansons. Deux adhésions au PCF ont été réalisées. 
Prochain rendez-vous de lutte, la manifestation du 5 mars organisée par la CGT et Force ouvrière, et soutenue par la FSU et Solidaires,  à 10 heures, place du Barlet à Douai , à la veille de l’examen par le Conseil des ministres du projet de loi transcrivant l’accord sur l’emploi conclu par le patronat et trois syndicats minoritaires (CFDT, CFTC, CGC). Pour ne pas subir, pas d’autre choix que «prendre les choses en main», comme le rappelait fort judicieusement Alain Bruneel.