dimanche 3 mars 2013

La fête du PCF à Guesnain «Prendre les choses en main !!! Pas d’autre solution pour sauver le «changement»...


Près de 180 personnes se sont  rassemblées ce samedi 2 mars à l’espace fêtes «Jacques Duclos» pour leur traditionnelle fête familiale. 
Louis Régniez au nom des communistes de Guesnain, après avoir excusé les personnalités absentes, a salué la présence du député suppléant de Marc Dolez, Charles Beauchamp et donné la parole à Alain Bruneel, conseiller général, maire de Lewarde pour analyser la situation politique, dix mois après l’élection de François Hollande à la Présidence de la république. 


Pour l’orateur, si quelques avancées ont pu être enregistrées, il faut bien reconnaître que le compte n’y est pas. On ne peut à la fois caresser le MEDEF, les patrons du CAC 40 et  la Bourse d’un côté, et satisfaire les justes revendications des travailleurs et faire reculer le chômage. Le Douaisis a des atouts, et chaque fois,  lors des «mardis de la colère» organisés en différents lieux chaque mois, les communistes font des propositions concrètes pour relancer la production, que ce soit à la centrale d’Hornaing, à Saint Gobain Aniche, chez Renault Douai, ou à la gare de triage de Somain.. Ce sont ces propositions que le PCF va d’ailleurs présenter le 12 mars prochain à la salle des fêtes de Waziers au nouveau sous préfet de Douai et au représentant d’Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, lors d’une réunion publique, à laquelle tous sont conviés, car il y va de l’avenir industriel du Douaisis.
La soirée s’est poursuivie fort agréablement, en musique et en chansons. Deux adhésions au PCF ont été réalisées. 
Prochain rendez-vous de lutte, la manifestation du 5 mars organisée par la CGT et Force ouvrière, et soutenue par la FSU et Solidaires,  à 10 heures, place du Barlet à Douai , à la veille de l’examen par le Conseil des ministres du projet de loi transcrivant l’accord sur l’emploi conclu par le patronat et trois syndicats minoritaires (CFDT, CFTC, CGC). Pour ne pas subir, pas d’autre choix que «prendre les choses en main», comme le rappelait fort judicieusement Alain Bruneel.

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