dimanche 30 décembre 2012

la CAD «débloque»


La cotisation foncière des entreprises (CFE), fixée par la CAD a semé la révolte chez les commerçants et artisans. La CFE, qui a remplacé la taxe professionnelle (TP) en 2010, est calculée sur la valeur locative des locaux commerciaux et touche toutes les entreprises. C’est la CAD qui fixe son taux. Ce taux a augmenté, mais le problème est ailleurs. La CAD a porté cette année la base forfaitaire minimum à 4 000 E, contre 1 800 E l'an dernier ».
Résultat, des commerçants et artisans ont vu le montant de cet impôt faire un bond de 613 € à 1 408 €. Cette hausse est arrivée comme la dernière calamité dans les petites entreprises, dans un contexte de crise où le tribunal de commerce de Douai n'arrive plus à suivre le rythme des faillites.
Mais les particuliers ne sont pas en reste puisque leurs taxes foncières sur les propriétés bâties a bondi en un an pour l’intercommunalité, (donc la CAD) de 230,7%, comme en atteste l’encadré ci joint copié sur une feuille de Guesnain. 43€ au lieu de 13€ en 2011, cela s'ajoute aux 40€ de la poubelle aux déchets verts facturés à ceux qui n'ont pas eu le choix que d'y passer, près de 70€ en plus au total en un an sans aucune contre partie.




vendredi 28 décembre 2012

150000 emplois d'avenir en 2013 ?

Emplois d’avenir, tremplin pour les jeunes ou bonne aubaine ?
A Guesnain, comme ailleurs, les difficultés d’accès à l’emploi des jeunes s’accentuent et sont devenues insupportables. Précarité, chômage, difficultés à se loger, à se soigner...
Les emplois d’avenir s’adressent à des jeunes sans emplois et sans ou avec peu de qualifications, âgés de 16 à 25 ans sans diplôme, ou titulaires d’un CAP/BEP et inscrits comme demandeurs d’emploi depuis 6 mois au cours des 12 derniers mois.
Les emplois d’avenir doivent permettent de vivre une vraie première expérience professionnelle enrichissante et reconnue avec un contrat à temps complet de 1 à 3 ans en CDD ou CDI et une formation pour apprendre un métier. Les compétences acquises durant le déroulement de l’emploi d’avenir seront reconnues Ces emplois devront être pérennisés. Ces dispositions vont dans le sens de l’intérêt du jeune mais à condition que les employeurs jouent réellement le jeu. Vont-ils le faire ?
Un élément positif (en théorie) : chaque jeune doit pouvoir bénéficier d’un référent au sein de la Mission Locale tout le temps de l’emploi d’avenir pour construire le projet professionnel, résoudre les problèmes de logement, santé, mobilité, vie quotidienne, y compris avec l’employeur.. Enfin une reconnaissance pour les salariés des Missions locales qui se voient confier la responsabilité de l’accompagnement d’un projet d’envergure, mais malheureusement sans moyens supplémentaires affectés à cette nouvelle mission.
Concernant la ville de Guesnain il nous faut aborder positivement la question des emplois d’avenir au sein de la commission emploi en veillant à ne pas remplacer des postes existants par des jeunes en contrat d’avenir, ne pas créer d’emplois précaires et de fausses illusions !
Sans jamais oublier que la solution pour combattre le chômage se trouve dans la création d’emplois dans l’industrie, les services, le commerce, l’agriculture, l’arrêt des délocalisations et des licenciements boursiers.
Alain PILNIAK, Secrétaire C.E. à la Mission locale Douaisis, PCF



lundi 24 décembre 2012

Une lettre ouverte parlant d’E.ON envoyée à A.Montebourg



Une lettre ouverte parlant d’E.ON envoyée à Arnaud Montebourg

La centrale thermique d’Hornaing doit fermer définitivement en mars 2013. <cutline_credit_c>PHOTO ARCHIVES SAMI BELLOUMI</cutline_credit_c>VDNPQR

Alliance d’un député communiste du Nord (Jean-Jacques Candelier), d’un député Europe écologie Les Verts des Bouches-du-Rhône (François-Michel Lambert), d’une députée socialiste de Moselle (Paola Zanetti). Trois élus séparés par les kilomètres et une approche sensiblement différente de la gestion du pays. Un dénominateur commun les a toutefois incités à envoyer une lettre ouverte, datée du 20 décembre, à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif: E.ON.
La première centrale fermée sera celle d’Hornaing, en mars 2013. Celle de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) suivra un an plus tard. Et deux tranches de la centrale de Saint-Avold (Moselle) seront arrêtées en 2015. Et, d’après les signataires, « E.ON menace les syndicats d’abandonner le projet de reconversion de sa centrale de Gardanne (Bouche-du-Rhône) si des grévistes continuaient à bloquer ponctuellement les sites ». Le courrier aurait donc dû être paraphé par un quatrième député: Cécile Untermaier, député de la 4e circonscription de Saône-et-Loire dont Arnaud Montebourg fut l’un des députés jusqu’aux dernières législatives.
« Sur le terrain c’est un sentiment d’abandon qui prédomine, écrivent les députés. Les réponses qui nous sont fournies n’ouvrent aucune perspective nouvelle pour les salariés concernés et pour l’avenir d’établissements qui appartiennent pourtant à une filière décisive, la filière énergétique.» Pour eux, « il est à craindre que ce désengagement ne conduise à un plan de licenciements. Il n’y aura pas 215 départs volontaires. Au total, 535 emplois directs(dont 86 à Hornaing) sont menacés à plus long terme.» « Nous ne contestons pas les impératifs réglementaires, techniques et économiques (les coûts nouveaux générés par les quotas d’émissions de gaz à effet de serre à partir de 2013 notamment). Mais nous réclamons la transparence sur les négociations actuelles autour de possibles repreneurs du parc de centrales », écrivent-ils en demandant la tenue au plus vite d’une table ronde. B.B.

mercredi 19 décembre 2012

Mardi de la colère à Hornaing contre la fermeture de la centrale thermique

Ils étaient près de 150 à s'être donné rendez vous mardi 18 décembre au soir devant la centrale d'Hornaing à l'appel du PCF pour protester contre le projet de fermeture du site décrété par le groupe allemand EON, pressé de se redéployer en Allemagne pour y construire de nouvelles centrales au charbon, et de se débarrasser en France d'un outil déjà prêt pour fonctionner au gaz, au mépris des intérêts de notre pays en matière énergétique et des salariés jetés à la rue par sa décision brutale.
Après une manifestation jusque devant la mairie, les manifestants parmi lesquels une dizaine de militants communistes de Guesnain, Alain Bruneel, conseiller général du Nord, puis un représentant des salariés et Dominique Ben de la CGT énergie ont pris la parole pour fustiger cette casse injuste et révoltante et faire des propositions de développement de cet outil performant.
(Sur nos photos : les militants de Guesnain parmi les manifestants et les orateurs)





mardi 18 décembre 2012

La cellule de Guesnain s'est prononcée

Voici le résultat du vote du samedi 15 décembre sur les motions pour le congrès du PCF au sein de la cellule Maurice Thorez de Guesnain. Il prend en compte le vote des seuls adhérents à jour de leur cotisation . Les sympathisants et amis de la cellule ne sont donc pas comptabilisés dans ce scrutin.

Inscrits. 70
Votants 44. 62,85%
Blancs et nuls. 09. 12,85%
Exprimés 35. 50%


Base commune. 18. 51,42%i
Texte 1. 02. 05,71%
Texte2. 10. 28,57%
Texte3. 05. 14,28%

Voici les résultats au plan national en pourcentages, d'après le site national du PCF

54,19% des inscrits se sont déplacés pour départager les quatre propositions qui étaient en débat.

Le texte proposé par le Conseil national du PCF, « Il est grand temps de rallumer les étoiles - Humanifeste du Parti communiste à l'aube du siècle qui vient », a été adopté à 73,15% des suffrages exprimés.
Le texte alternatif numéro 1, « Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur » a obtenu 11,08% ;
le texte alternatif numéro 2, « Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme », a obtenu 9,95% et le texte alternatif numéro 3, « Un parti résolument communiste dans l'affrontement de classe ni abandon ni effacement », a obtenu 5,82%.


Le texte adopté est désormais le bien commun de l'ensemble des communistes. Mais ce vote est loin de clore les débats. Il ouvre une nouvelle phase de notre réflexion qui doit nous permettre d'approfondir et de préciser nos analyses comme nos orientations pour nous rassembler plus encore.







samedi 15 décembre 2012

Des bénévoles de choc au Sporting Guesnain




Martine, Dolores, Irène, Nadine et Raymonde


PUBLIÉ LE 03/12/2012
Par La Voix Du Nord

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 PHOTO THOMAS DESORLES BÉNÉVOLES DE LA SEMAINE

Une équipe féminine qui compte 74 ans de bénévolat à elle seule

Elles pourraient constituer une équipe de basket (enfin... sur le papier), mais bien qu'intéressées par le sport en général, leur passion pour le football l'emporte haut... le pied. Du côté du stade Barran, la dream team guesninoise sait ce qu'est le bénévolat et le fait avec plaisir.
Pour Irène, qui comptabilise à elle seule 30 ans de bons et loyaux services, c'est le plaisir de se retrouver entre amies dans ce club qu'elle considère comme sa deuxième famille : « C'est difficile d'expliquer ce que l'on ressent, on a ça dans le sang, on est au service des enfants, des seniors, pour que leur passage au SC Guesnain soit le plus agréable possible. Et puis, s'ils gardent des souvenirs de nous, nous en sommes ravies. »Martine, Irène, Nadine et Dolores partagent le même avis que leur amie : « A Guesnain, la convivialité et l'esprit de famille sont les atouts du club, nous y travaillons aussi pour retrouver cela. » Bien que les années glorieuses du SC Guesnain soient derrière elles, cela ne les empêche pas d'assurer leur fonction de dirigeantes bénévoles comme des professionnelles.
Pour le président Cernikarz, la présence de femmes au sein d'un club, quel qu'il soit, est très importante, et le Sporting les accueille avec beaucoup de plaisir et de respect. « C'est un véritable atout de pouvoir compter sur des bénévoles comme elles. Leurs avis nous imposent de prendre du recul sur certaines de nos décisions, et elles n'hésitent pas à nous faire part de leurs remarques, toujours au bénéfice du club. » Cette équipe n'a pas non plus besoin de coach. Son expérience n'est plus à démontrer, son travail est reconnu par tous. Alors que les joueurs font souvent la vitrine du club, la dream team s'active en coulisse et n'hésite pas à la dépoussiérer lorsque le besoin s'en fait sentir sur le terrain.
 • THOMAS DESOR - En photo, de gauche à droite : Martine, Dolores, Irène, Nadine et Raymonde.


mercredi 12 décembre 2012

Projet Coeur d'Îlot : un habitant « hérissé » par le silence du maire



PUBLIÉ LE 11/12/2012
Par La Voix Du Nord

| GUESNAIN |

Ambiance tendue au quartier en construction Coeur d'Îlot, rue Guy-Môquet, à Guesnain. Bruno Stanek, propriétaire d'une parcelle de terrain - achetée à la commune - réclame des documents administratifs qu'il aurait dû acquérir lors de la signature de vente. Le propriétaire multiplie les courriers à destination du maire « qui fait la sourde oreille ». L'habitant ne comprend pas le silence de l'élu face à ce problème. « Sans parler de l'implantation du compteur électrique... »


PAR JUSTINE NOBLECOURT

douai@lavoixdunord.fr 
« Ça commence à bien faire ! » Le ciel gronde du côté du lotissement Coeur d'Îlot, en cours de construction. Bientôt deux années que Bruno Stanek voit l'évolution des travaux de sa future demeure (qui s'achèveront fin 2013). Bientôt deux ans... « que je réclame les servitudes au maire ! » Les servitudes, « notifiées par ces documents administratifs que j'aurais dû acquérir lors de la signature de l'acte de vente. » Bruno Stanek les réclame et il n'est pas le seul. Il multiplie les démarches. En vain. L'habitant d'Erchin (mais plus pour très longtemps), soupçonne la mairie d'avoir changé la procédure de vente après la signature.
En passant devant sa future habitation, le propriétaire réalise aussi que le compteur électrique est implanté « anarchiquement » non seulement « à l'intérieur de sa propriété privée » (au lieu d'être situé à la limite du trottoir) mais aussi « enterré et scellé alors qu'il devrait rester accessible ! » Son constat vaut pour une dizaine de parcelles. Pourtant, lors des rendez-vous de chantier, « ERDF et GRDF étaient présents. Ils n'auraient pas remarqué les implantations non-conformes ? » Sentiment d'incompréhension chez l'Erchinois. « S'il y a un problème de réseaux publics ou des problèmes d'incivilités, ajoute t-il, les services devront-ils entrer dans ma propriété ? Tout démonter ? Ainsi, nous devrions tout remettre en état, à nos frais ? Ça m'hérisse !
» Le jeune retraité ne compte pas lâcher le morceau. « On ne m'aura pas à l'usure si c'est ce qu'ils espèrent. » Pas question de se laisser marcher sur les pieds donc, « contrairement à certains jeunes propriétaires.
»
Missives
Le 23 juin 2011, Bruno Stanek écrit au maire. Il réçoit une réponse de l'élu le 1er juillet. « Jean Pot, le maire, dit que j'ai raison, que mes questions sont tout à fait justifiées et qu'il fournira des réponses très prochainement... » Le 15 septembre de la même année, le propriétaire, le maire et le notaire se réunissent autour de la table. « Ils m'ont promis de faire le nécessaire ! » Puis, le 30 septembre, Bruno Stanek écrit au médiateur de la République. Sans réponse. Enfin, « le 14 février 2012, j'ai renvoyé une missive au maire. J'attends toujours une réponse ! J'ai suffisamment fait confiance à la municipalité. Aujourd'hui, il y a des gens qui ne font pas leur boulot et fuient leurs responsabilités. » Le conflit dure depuis un moment. Où s'arrêtera t-il ? « Si rien ne bouge, j'entamerai une procédure. Je veux des papiers complets et en règle ! »