samedi 15 décembre 2012

Des bénévoles de choc au Sporting Guesnain




Martine, Dolores, Irène, Nadine et Raymonde


PUBLIÉ LE 03/12/2012
Par La Voix Du Nord

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 PHOTO THOMAS DESORLES BÉNÉVOLES DE LA SEMAINE

Une équipe féminine qui compte 74 ans de bénévolat à elle seule

Elles pourraient constituer une équipe de basket (enfin... sur le papier), mais bien qu'intéressées par le sport en général, leur passion pour le football l'emporte haut... le pied. Du côté du stade Barran, la dream team guesninoise sait ce qu'est le bénévolat et le fait avec plaisir.
Pour Irène, qui comptabilise à elle seule 30 ans de bons et loyaux services, c'est le plaisir de se retrouver entre amies dans ce club qu'elle considère comme sa deuxième famille : « C'est difficile d'expliquer ce que l'on ressent, on a ça dans le sang, on est au service des enfants, des seniors, pour que leur passage au SC Guesnain soit le plus agréable possible. Et puis, s'ils gardent des souvenirs de nous, nous en sommes ravies. »Martine, Irène, Nadine et Dolores partagent le même avis que leur amie : « A Guesnain, la convivialité et l'esprit de famille sont les atouts du club, nous y travaillons aussi pour retrouver cela. » Bien que les années glorieuses du SC Guesnain soient derrière elles, cela ne les empêche pas d'assurer leur fonction de dirigeantes bénévoles comme des professionnelles.
Pour le président Cernikarz, la présence de femmes au sein d'un club, quel qu'il soit, est très importante, et le Sporting les accueille avec beaucoup de plaisir et de respect. « C'est un véritable atout de pouvoir compter sur des bénévoles comme elles. Leurs avis nous imposent de prendre du recul sur certaines de nos décisions, et elles n'hésitent pas à nous faire part de leurs remarques, toujours au bénéfice du club. » Cette équipe n'a pas non plus besoin de coach. Son expérience n'est plus à démontrer, son travail est reconnu par tous. Alors que les joueurs font souvent la vitrine du club, la dream team s'active en coulisse et n'hésite pas à la dépoussiérer lorsque le besoin s'en fait sentir sur le terrain.
 • THOMAS DESOR - En photo, de gauche à droite : Martine, Dolores, Irène, Nadine et Raymonde.


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