mercredi 12 décembre 2012

Projet Coeur d'Îlot : un habitant « hérissé » par le silence du maire



PUBLIÉ LE 11/12/2012
Par La Voix Du Nord

| GUESNAIN |

Ambiance tendue au quartier en construction Coeur d'Îlot, rue Guy-Môquet, à Guesnain. Bruno Stanek, propriétaire d'une parcelle de terrain - achetée à la commune - réclame des documents administratifs qu'il aurait dû acquérir lors de la signature de vente. Le propriétaire multiplie les courriers à destination du maire « qui fait la sourde oreille ». L'habitant ne comprend pas le silence de l'élu face à ce problème. « Sans parler de l'implantation du compteur électrique... »


PAR JUSTINE NOBLECOURT

douai@lavoixdunord.fr 
« Ça commence à bien faire ! » Le ciel gronde du côté du lotissement Coeur d'Îlot, en cours de construction. Bientôt deux années que Bruno Stanek voit l'évolution des travaux de sa future demeure (qui s'achèveront fin 2013). Bientôt deux ans... « que je réclame les servitudes au maire ! » Les servitudes, « notifiées par ces documents administratifs que j'aurais dû acquérir lors de la signature de l'acte de vente. » Bruno Stanek les réclame et il n'est pas le seul. Il multiplie les démarches. En vain. L'habitant d'Erchin (mais plus pour très longtemps), soupçonne la mairie d'avoir changé la procédure de vente après la signature.
En passant devant sa future habitation, le propriétaire réalise aussi que le compteur électrique est implanté « anarchiquement » non seulement « à l'intérieur de sa propriété privée » (au lieu d'être situé à la limite du trottoir) mais aussi « enterré et scellé alors qu'il devrait rester accessible ! » Son constat vaut pour une dizaine de parcelles. Pourtant, lors des rendez-vous de chantier, « ERDF et GRDF étaient présents. Ils n'auraient pas remarqué les implantations non-conformes ? » Sentiment d'incompréhension chez l'Erchinois. « S'il y a un problème de réseaux publics ou des problèmes d'incivilités, ajoute t-il, les services devront-ils entrer dans ma propriété ? Tout démonter ? Ainsi, nous devrions tout remettre en état, à nos frais ? Ça m'hérisse !
» Le jeune retraité ne compte pas lâcher le morceau. « On ne m'aura pas à l'usure si c'est ce qu'ils espèrent. » Pas question de se laisser marcher sur les pieds donc, « contrairement à certains jeunes propriétaires.
»
Missives
Le 23 juin 2011, Bruno Stanek écrit au maire. Il réçoit une réponse de l'élu le 1er juillet. « Jean Pot, le maire, dit que j'ai raison, que mes questions sont tout à fait justifiées et qu'il fournira des réponses très prochainement... » Le 15 septembre de la même année, le propriétaire, le maire et le notaire se réunissent autour de la table. « Ils m'ont promis de faire le nécessaire ! » Puis, le 30 septembre, Bruno Stanek écrit au médiateur de la République. Sans réponse. Enfin, « le 14 février 2012, j'ai renvoyé une missive au maire. J'attends toujours une réponse ! J'ai suffisamment fait confiance à la municipalité. Aujourd'hui, il y a des gens qui ne font pas leur boulot et fuient leurs responsabilités. » Le conflit dure depuis un moment. Où s'arrêtera t-il ? « Si rien ne bouge, j'entamerai une procédure. Je veux des papiers complets et en règle ! »

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