Une femme, habitante de Courcelles-les-Lens, a tenté de mettre fin à ses jours, mardi après-midi, place Salengro à Guesnain. Cette employée municipale en disponibilité, anciennement en poste à la médiathèque municipale, ne s’était pas rendue à un entretien préalable à licenciement, le 24 avril. La femme a été conduite au centre hospitalier de Douai.
Par Julien Gilman | Publié le 08/05/2019 Voix du Nord
C’est le même SMS qu’ont reçu plusieurs habitants de Guesnain qui connaissaient cette employée municipale. « Ma souffrance au travail fut étouffée mais ma mort ne le sera pas. Pardon », leur a-t-elle écrit, avant de passer à l’acte, mardi aux alentours de 16 h, place Roger-Salengro. À deux pas de la médiathèque municipale où elle était en poste jusqu’en 2017
« Harcèlement en bande organisée »
En disponibilité depuis cette date, et après un passage par la bibliothèque de Courcelles-les-Lens, commune où elle réside, elle avait fait une demande de réemploi en début d’année. « Mais son poste n’existe plus », explique la maire de Guesnain Maryline Lucas (PC). Le poste ayant été rayé du tableau des effectifs municipaux, une procédure de licenciement a alors été engagée. L’employée municipale a ainsi été convoquée à un entretien préalable au licenciement, auquel elle ne s’est pas rendue, le 24 avril. « Cette affaire est dans les mains du centre de gestion (de la fonction publique territoriale du Nord, ndlr) », note la maire.
Dans le coma
Avec son texto, l’employée municipale a envoyé deux photos d’un gilet jaune qu’elle portait mardi après-midi. Sur ce gilet, des messages écrits au marqueur mettent en cause la maire de Guesnain et sa directrice générale des services. Un « harcèlement en bande organisée », y est dénoncé, mettant en cause les villes de Guesnain et de Courcelles-les-Lens. Il semble qu’elle ait pris des médicaments dans l’intention de mettre fin à ses jours. Les secours de Somain et de Douai l’ont prise en charge sur place, avant de la transporter au centre hospitalier de Douai. Selon plusieurs témoignages, elle était, mardi soir, dans le coma.
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