mercredi 7 novembre 2018

AU CONSEIL MUNICIPAL DU 23 OCTOBRE 2018


Les travaux d'équipement sportifs étaient au menu du dernier conseil municipal. Maryline Lucas a énoncé en début de séance les 2 demandes de subvention déposées auprès du Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) en vue de financer, au sein du parc Pecourt, à la fois un city stade, déjà opérationnel, dont la fourniture a coûté 29 568 € TTC et un espace fitness en projet, avec aire de jeux, dont le coût serait de 59277€ ht. Par ailleurs , les travaux de rénovation en cours à la salle de sport Abel Michéa s’élèvent à 128 785 € hors-taxes concernant le remplacement du revêtement de sol et à 6000 € ht pour la protection murale. Autant d’investissements qui nécessitent la souscription d’un prêt de 250 000 € auprès de la Caisse d’épargne des Hauts de France pour une durée de 12 ans,  à taux fixe de 1,38 % (+Frais de dossier 500 €). 




Le conseil municipal a examiné 2 conventions de groupement de commandes proposées par la CAD.

La première concernait le ramassage des détritus et cadavres d’animaux pour un montant maximum de 1500 €, ainsi que la collecte et le traitement des dépôts sauvages contenant des déchets amiantés jusqu’à hauteur de 6000€.

À titre d’exemple, la maire, Maryline Lucas, a cité la dernière facture de 1300 €, rien que pour l’enlèvement de 7 tôles amiantées,  abandonnées sur l’espace public, à charge donc de la collectivité, alors que c’est gratuit pour les particuliers qui font l’effort de les amener à la déchetterie

L’autre convention proposait des prestations de balayage mécanique et autres services de nettoyage de voiries et espaces publics, à raison de 2 fois par an, pour un linéaire estimé à 40km, rien que pour Guesnain.

Selon Maryline Lucas : «  Avec la suppression des contrats aidés et l’interdiction d’utilisation de produits phytosanitaires, cela peut être la solution car on n’a pas les moyens d’embaucher 15 personnes, d’ailleurs on ne nous le permettrait certainement pas, par contre les réclamations, on les a.» Sylvain Devred regrette ce choix : « On se vide peu à peu de nos compétences au profit de la CAD sans chercher d’autres solutions. »

Jacky Maillard exprime ses doutes : « C’est difficile de voter ces deux conventions si on ne connaît pas leur durée de validité . L’article 9 sur le retrait des membres stipule qu’aucun retrait ne sera accepté pendant toute la durée de validité de la convention alors que l’article 8 sur la durée de cette convention ne la précise pas. Pour Éric Gola, "On ne peut s'engager les yeux fermés".

Bernard Doisy, adjoint aux finances se veut rassurant : « On doit mutualiser au maximum pour réduire les coûts, et si c’est trop cher, on se désengage, c’est tout… » Et Maryline Lucas d'enfoncer le clou : « C’est pareil que pour les commandes mutualisées de papier et de sels de déneigement déjà en cours, on le fait en commun, mais on n’est pas obligé. D’ailleurs, il s’agit d’une simple consultation de la Cad qui a besoin de savoir combien de communes sont intéressées pour négocier avec les entreprises spécialisées, et il se peut que cela ne se réalise pas, faute de communes intéressées. »

Les deux conventions ont finalement été adoptées à la majorité avec demande d'éclaircissements.


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