jeudi 8 novembre 2018

40 ANS POUR L'ENTENTE ATHLÉTIQUE DECHY GUESNAIN, CELA SE FÊTE


En ce 40e anniversaire de l’entente athlétique Dechy Guesnain, on aurait pu s’attendre à une cérémonie exceptionnelle d’hommage à son président fondateur, Serge Dumont, déjà 85 ans au compteur . Il n’en a rien été. D’ailleurs, de sa démission évoquée l’an dernier, lors de la précédente assemblée ainsi que son souhait de « voir enfin une piste en tartan au stade Barran, avant mon dernier souffle », il ne fut même pas question. C’est dire si Serge Dumont s’est fait une raison, me glissant au passage cette réflexion : « Si j'en avais parlé, cela aurait été dans le vide, ce qui compte pour l’instant c'est que je me sens capable d’assumer, j’ai des coups de blues au niveau santé, j'ai eu des pertes d’équilibre, mais ça va mieux ; j’aviserai le moment venu et je préparerai ma succession . »

Selon un rituel bien établi, la séance a débuté par un diaporama rétrospectif de la saison écoulée pour les cross, trails, marches nordiques et autres courses sur route. Après quoi, Serge Dumont a égrené au micro les succès des athlètes lors des différentes compétitions avec, certes, un moment d’émotion et d’emphase, lorsqu’il a cité « Alexandre Ryckbosch, le meilleur représentant du club au décathlon et dans six autres épreuves régionales, pour lesquelles il a dû d’ailleurs s’entraîner au stade de Cambrai car nous ne disposions pas d’équipements sur place ».

Pour le responsable de la marche nordique, Olivier Cardot, « ce qui compte pour nous, c’est la convivialité, pas la performance, comme dans certains clubs ». Propos repris par Maryline Lucas, maire et conseillère départementale, qui y ajoute le terme de « partage » , soulignant au passage la diversité des activités du club qui lui permettent d’accroître son attractivité. Pour Christophe Venant, secrétaire du club et responsable de l’école d’athlétisme, un salarié en contrat civique pour l’encadrement des jeunes les mercredis et samedis serait nécessaire pour faire face à l’afflux de jeunes et un encadrement insuffisant.

Le financement du sport, c’est justement le thème abordé par Alain Bruneel le député de la circonscription, déplorant la baisse de 30 millions du budget des sports pour 2019 et la suppression de 1600 postes au préjudice du mouvement sportif. Au final, après un vote unanime des différents rapports, le temps était venu pour le pot de l’amitié à la santé des 92 athlètes du club, et de son président.

mercredi 7 novembre 2018

AU CONSEIL MUNICIPAL DU 23 OCTOBRE 2018


Les travaux d'équipement sportifs étaient au menu du dernier conseil municipal. Maryline Lucas a énoncé en début de séance les 2 demandes de subvention déposées auprès du Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) en vue de financer, au sein du parc Pecourt, à la fois un city stade, déjà opérationnel, dont la fourniture a coûté 29 568 € TTC et un espace fitness en projet, avec aire de jeux, dont le coût serait de 59277€ ht. Par ailleurs , les travaux de rénovation en cours à la salle de sport Abel Michéa s’élèvent à 128 785 € hors-taxes concernant le remplacement du revêtement de sol et à 6000 € ht pour la protection murale. Autant d’investissements qui nécessitent la souscription d’un prêt de 250 000 € auprès de la Caisse d’épargne des Hauts de France pour une durée de 12 ans,  à taux fixe de 1,38 % (+Frais de dossier 500 €). 




Le conseil municipal a examiné 2 conventions de groupement de commandes proposées par la CAD.

La première concernait le ramassage des détritus et cadavres d’animaux pour un montant maximum de 1500 €, ainsi que la collecte et le traitement des dépôts sauvages contenant des déchets amiantés jusqu’à hauteur de 6000€.

À titre d’exemple, la maire, Maryline Lucas, a cité la dernière facture de 1300 €, rien que pour l’enlèvement de 7 tôles amiantées,  abandonnées sur l’espace public, à charge donc de la collectivité, alors que c’est gratuit pour les particuliers qui font l’effort de les amener à la déchetterie

L’autre convention proposait des prestations de balayage mécanique et autres services de nettoyage de voiries et espaces publics, à raison de 2 fois par an, pour un linéaire estimé à 40km, rien que pour Guesnain.

Selon Maryline Lucas : «  Avec la suppression des contrats aidés et l’interdiction d’utilisation de produits phytosanitaires, cela peut être la solution car on n’a pas les moyens d’embaucher 15 personnes, d’ailleurs on ne nous le permettrait certainement pas, par contre les réclamations, on les a.» Sylvain Devred regrette ce choix : « On se vide peu à peu de nos compétences au profit de la CAD sans chercher d’autres solutions. »

Jacky Maillard exprime ses doutes : « C’est difficile de voter ces deux conventions si on ne connaît pas leur durée de validité . L’article 9 sur le retrait des membres stipule qu’aucun retrait ne sera accepté pendant toute la durée de validité de la convention alors que l’article 8 sur la durée de cette convention ne la précise pas. Pour Éric Gola, "On ne peut s'engager les yeux fermés".

Bernard Doisy, adjoint aux finances se veut rassurant : « On doit mutualiser au maximum pour réduire les coûts, et si c’est trop cher, on se désengage, c’est tout… » Et Maryline Lucas d'enfoncer le clou : « C’est pareil que pour les commandes mutualisées de papier et de sels de déneigement déjà en cours, on le fait en commun, mais on n’est pas obligé. D’ailleurs, il s’agit d’une simple consultation de la Cad qui a besoin de savoir combien de communes sont intéressées pour négocier avec les entreprises spécialisées, et il se peut que cela ne se réalise pas, faute de communes intéressées. »

Les deux conventions ont finalement été adoptées à la majorité avec demande d'éclaircissements.