jeudi 28 mai 2020

28 mai 2020 Maryline Lucas réélue pour un deuxième mandat

Guesnain : Maryline Lucas réélue pour un deuxième mandat

24 mai 2020 L’entreprise adaptée Ethap a pris un coup sur la tête avec le coronavirus

L’entreprise adaptée Ethap a pris un coup sur la tête avec le coronavirus


Depuis plus de trente ans, Ethap maintient et crée des emplois handicapés qualifiés. Avec des hauts et des bas. Depuis la mi-mars et le confinement, l’entreprise adaptée dévisse. Plus de chantiers dans le bâtiment, plus d’espaces verts à entretenir, moins de travaux d’imprimerie et de routage

Avec ses presses offset de dernière génération, Ethap est capable de réaliser des travaux à des coûts très compétitifs.


En France, près de 500 000 personnes en situation de handicap cherchent désespérément à travailler. Et encore n’est-ce que le nombre de chômeurs recensés en 2019 (16 %). Soyons-en sûrs, l’actuelle pandémie va mettre sur la touche beaucoup de personnes handicapées. À Guesnain, en ZI Saint-René, chez Ethap, on est salarié avant d’être handicapé. Les employés de l’entreprise adaptée exercent des métiers bien différents. Ethap, c’est cinq activités : l’imprimerie, le routage, le bâtiment, les espaces verts, le recyclage des déchets de bureau. Le ciel est tombé sur la tête d’Ethap à l’annonce du confinement. « À l’imprimerie, nous étions dans la phase dynamique des élections municipales (Ndlr, la société imprime des tracts de campagne, des affiches…). On espérait le second tour […] De cinquante-deux personnes nous sommes passés à cinq. De la mi-mars à la mi-mai, nous avons perdu 60 % de chiffre d’affaires », explique Joël Archie, le directeur de cette structure créée en 1988 par les Houillères du bassin du Nord - Pas-de-Calais et les Charbonnages de France.

Un exercice 2019 déficitaire

Ethap demande alors du chômage partiel. Et court au plus pressé en reportant le paiement des contributions et cotisations. « On a également fait une demande de prêt garanti par l’État (PGE). On est éligible. Mais pas au montant que nous espérions au cas où nous serions amenés à le débloquer. » La pandémie est survenue au pire moment. « 2019 n’a pas été une bonne année, poursuit le directeur. Nous avons perdu un gros client dans le sud de la France. C’était 130 000 € de chiffre d’affaires en imprimerie et routage. Nous ne sommes pas parvenus à récupérer ailleurs cette somme. » Résultat : un déficit de 10 à 20 000 € sur l’exercice 2019 (Ndlr, les comptes ne sont pas clos) pour un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros.
L’avenir d’Ethap s’écrira-t-il en pointillé ? « Il faut relancer la machine, concède Joël Archie. On fait le pari de la fidélité de nos clients. Et on va faire en sorte de remporter le plus d’appels d’offres possibles. Nous pouvons aussi compter sur nos trois commerciaux et sur notre conseil d’administration. Les membres issus du monde professionnel – c’est le cas de Bruno Decherf, le président, longtemps directeur général du MEDEF Grand Lille – ont un beau carnet d’adresses. À cet égard, nous allons bientôt intégrer deux nouveaux administrateurs qui vont nous aider. Une chose est sûre, nous allons nous battre pour garder tous nos salariés. »

vendredi 15 mai 2020

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