13 avril 2019

Guesnain Les adhérents d’Initiatives locales guesninoises interrogés sur leurs attentes

Annie Lesueur est présidente d’ILG (Initiatives locales guesninoises) depuis dix ans. Cette structure sans équivalent dans l’arrondissement de Douai car indépendante de la mairie propose toute une série d’activités.

Par Jean-Marie Devaux (CLP) La Voix du Nord | Publié le 13/04/2019

Pouvez-vous nous expliquer comment fonctionne ILG ?

« Nous regroupons les 402 adhérents de la Maison Pour Tous. Au fil des ans, treize groupes autonomes se sont créés. Certains sont auto-financés au travers de leurs activités comme la danse, la «décopatouille», l’histoire locale, les tricoteuses, le PEF (parents, enfants, famille), le scrapbooking, le GPS (un groupe pour des sorties). D’autres fonctionnent avec une mise de fonds individuelle complétée par une prise en charge par ILG. C’est le cas de l’aquarelle, de l’aromathérapie, de la composition florale, de la gym douce, des travaux manuels et de l’atelier parents-enfants. Nous servons également de support à l’accueil jeunes et au chantier école, en lien avec le CCAS. La gamme est donc très étendue. »

Il paraît, qu’en plus des activités, on bouge beaucoup à ILG ?

« Sans le soutien de la CAF qui nous subventionne sur notre projet global, beaucoup de personnes modestes ne pourraient jamais partir en vacances, ne serait-ce qu’une journée. Nous prévoyons cinq excursions en 2019 : Berck, le 6 juillet ; Pairi Daiza, le 27 juillet ; Wimereux, le 10 août ; la vallée de la Semois, les 24-25 août et la Fête du hareng à Étaples le 10 novembre. Pour un coût modique de 6 € par personne, 4 € pour les enfants, sauf pour la vallée de la Semois prévue sur deux jours avec hébergement, soit 30 €. »

Vous avez inséré un questionnaire dans le bulletin municipal (2 000 exemplaires) pour sonder les attentes des Guesninois...

« Il en ressort beaucoup d’attentes et d’idées variées, parfois farfelues. On nous demande de faire revivre Guesnain ! d’organiser des mini vacances, des activités en soirée, du théâtre, de la danse de salon, mais, pour cela, il faudrait la participation d’hommes, or ils sont très peu nombreux dans nos groupes. Nous allons donc prendre le temps de la réflexion et faire des propositions afin d’y répondre au mieux. »

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