mardi 13 février 2018

Bientôt une extension du Salengro


Sylvain et Christophe Dagot n’en sont pas revenus quand des clients les ont interpellés à propos du titre de l’article de la Voix du Nord du 29 janvier 2018 concernant leur café restaurant pizzeria le Salengro, qu’ils viennent d’acheter à la mairie, après avoir acquis le fonds de commerce dès 2012.
C’est en mars 2012, en effet, que Sylvain, titulaire d’un CAP cuisine et alors chef dans un restaurant de Nancy, a acquis l’ancienne pizzeria Di Naro, fermée alors depuis quelques mois. Originaire de Metz, c’est par sa grand-mère guesninoise qu’il a appris que ce fonds de commerce était à vendre. Parallèlement, la municipalité avait décidé de préempter les murs en 2013, pour empêcher  sa transformation en logement.
UNE EXTENSION EST PRÉVUE POUR ACCUEILLIR LA CLIENTÈLE DANS DE MEILLEURES CONDITIONS

Aujourd’hui, après 5 ans d’efforts, et un chiffre d’affaires en progression régulière, les deux frères, Sylvain, 37 ans, et son frère Christophe, 32 ans, n’ont aucune intention de revendre, comme cela fut évoqué au conseil municipal, mais plutôt, selon leur expression favorite, « de se projeter vers l’avenir et d’avancer ». C’est pour cela qu’ils ont voulu passer du statut de locataires à celui de propriétaires du bâtiment pour pouvoir l’agrandir et le moderniser.  « On manque de place le midi pour les habitués, on a même dû refuser du monde. », soupire amèrement Christophe, commis au bar et au service en salle, tandis que Sylvain est aux fourneaux, visiblement moins à l’aise que son frère, pour le contact et la discussion avec les clients. Les associations et les clubs sportifs, qu’ils sponsorisent ou équipent en maillots, aiment à se retrouver ici après leurs réunions. Les handballeurs, organisent même des vidéos collectives lors de retransmissions de grands matchs. Bientôt une extension permettra de mieux séparer les différentes activités et au final chacun pourra se réjouir de cette heureuse perspective.
Le bar restaurant pizzeria est ouvert tous les jours de 10 à 14h et de 17h30 à 21h30, sauf lundi soir, avec un plat du jour à partir de 8,90€, du lundi au vendredi, ou des pâtes ou pizzas, de 5,50 à 9,90€, tous les jours. Livraison possible sur GuesnainLoffreLewarde et Dechy.

jeudi 8 février 2018

Grosse surprise lors du vote des subventions aux associations



Le conseil municipal a voté unanimement les subventions 2018 aux associations et organismes guesninois pour un total de 314 943,5 € dont 240000€ pour le CCAS, identique  à 2017 au centime près. Seule exception de taille, le Sporting Club, qui paye cash sa dégringolade et ne reçoit plus que 25 000 € au lieu de 36 000 précédemment. Maryline Lucas s’en explique : « Nous avons entendu à cor et à cri que la somme versée ne correspondait pas à l’association, nous nous sommes renseignés auprès de communes voisines et avons ajusté à la situation du club actuel ; les dirigeants le savent, ils en ont conscience. » Alain Pilniak (par ailleurs trésorier du SC), a fait valoir, même s'il se résout à ce coup de rabot, que la comparaison avec les autres clubs ne tenait pas compte des aides indirectes en salaires, frais de transports, prises en charge de tournois, comme à Dechy. Ce qui n’est pas le cas à Guesnain où selon lui « la subvention est nette». Sylvain Devred se réjouit pour sa part de cette décision : « C’est bien d’avoir pris conscience que cette subvention était surdimensionnée pour le SC», souhaitant qu’on aille plus loin en rencontrant le président pour évoquer le fonctionnement du club. « Je ne m’immisce pas dans les associations», a conclu Maryline Lucas sur ce point.

Récapitulatif 

Les 23 associations locales, dont 13 club sportifs, se partagent 74 943,50 € répartis comme suit : Accord musical 17 520 €, donneurs de sang 109 €, association  sportive guesninoise 2193 €, club des anciens 78 €, cyclo club 239 €, EADG entente athlétique 2000 €, tennis club 6868 €, handball 1644 €, jardins familiaux 156 €, judo club 4201 €, karaté 783 €, peinture sur soie 46 €, randonnée guesninoise 260 €, société colombophile 648 €, UDS basket 2000 €, tennis de table 1252 €, volley club 1876,50€, Tiots de Guesnain 4450 €, ILG initiatives locales 3300 €, épisol (tout nouveau bénéficiaire) 200 €, sapeurs-pompiers 20 €, futsal 100 €.

Menaces de mort à l’encontre d’un(e) élu(e) municipal



Maryline Lucas, maire, a déclaré, lors du dernier conseil municipal, qu’un(e) élu(e) avait été victime de menaces dans le cadre de sa fonction et  sollicitait la protection fonctionnelle, qui consiste en la prise en charge des frais d’avocat pour l’assister à l’audience du tribunal correctionnel. Des menaces de mort ont en effet été proférées,  fin 2017, par un(e) adulte, à l’encontre de cet(te) élu(e), en mairie, et devant témoins. Le précédent conseil municipal avait d’ailleurs été l’occasion pour Maryline Lucas, hors séance, de dénoncer ce fait parmi d'autres incivilités récurrentes. « J’étais présente quand cela s'est produit, je n’ai jamais vécu une telle situation ! » affirme-t-elle.
À Jacky Maillard, objectant: « Sur quelle somme la commune s’engage-t-elle dans cette affaire ?», et s'étonnant que cette réaction n'ait pas eu lieu lors de faits précédents similaires à l'encontre d'Éric Gola en 2014,  Corinne Amadei s’est indignée : « Peut-on parler d’argent quand il y a menace de mort ? » Et Romuald Saenen de corriger : « Les faits évoqués étaient différents, il n'y avait pas eu alors de plainte personnelle déposée », concluant qu'il fallait maintenant "faire un exemple". 
Maryline Lucas a tenu à rassurer : « Nous demanderons le remboursement des frais d’avocat et de justice ». La délibération a finalement été votée à l’unanimité, Jacky Maillard, souhaitant au nom de l’opposition, que l’on évite «tout débordement passionnel sur cette question.»

Opération Salengro réussie



L’immeuble, autrefois café de la mairie, puis pizzeria, a bien failli fermer définitivement. C’est pour cela que la commune, par une délibération municipale du 3 mars 2015, faisant suite à une précédente délibération du 12 juin 2013, l'a acquis au prix de 90 000 €, plus les frais de notaire (2221,48€), suivant l’estimation des domaines.

Depuis, Sylvain Dagot, l’actuel locataire du désormais café restaurant Le Salengro, ( 800 €  mensuel ) depuis le 1er juillet 2015, a souhaité en devenir propriétaire afin de le rénover et l’agrandir. Preuve que son affaire est viable et florissante.

Compte tenu du versement des loyers depuis la signature (24 113 €) et de l’absence de travaux réalisés par la commune, Madame le maire a proposé lors du dernier conseil, de vendre cet immeuble au strict prix d’achat de 2015, soit 90 000 €, plus frais de notaire à charge de l’acquéreur.

Sylvain Devred a voté contre, estimant que « pour cet achat, on a dû souscrire un prêt, dont on ne récupère ni les intérêts ni les frais de notaire du premier acte. Et si l’acquéreur décide de revendre, on se retrouve avec le même problème. » Et Jacky Maillard d'observer : « Quelles garanties avons-nous que cela restera un commerce ? »

Mohamed Lahsen, adjoint aux travaux, fait valoir que « la réfection de la toiture, l’isolation et la mise aux normes de conformité nous coûteraient plus de 50 000 € si nous restions propriétaires. Pour Maryline Lucas : « On ne perd rien, compte tenu des loyers déjà versés et de l’estimation actuelle des domaines (114000€) et surtout, la fermeture d’un commerce a ainsi été évitée. S’il faut préempter à nouveau en cas de revente, nous le ferons.». 

Un nouveau foyer de jeunes travailleurs avec Prim’toit


C’est l’association Prim’toit (1) qui a fait l’acquisition de l’ancienne unité territoriale de prévention et d’action sociale, située rue Paul Éluard, pour en faire une résidence pour jeunes actifs. Cette information a été divulguée lors du dernier conseil municipal. Et Maryline Lucas s’est empressée de rassurer par avance les élus et la population : « Il ne s’agira pas d’y accueillir des primo délinquants mais bien des salariés, apprentis ou jeunes travailleurs détachés, de moins de 27 ans .» Et de préciser : « Le projet, à l’étude avec la CAD, prévoit l’aménagement de 23 chambres et d’une cuisine centrale, sans toucher à la structure du bâtiment. L’hébergement se fera pour une période limitée de 6 à 18 mois maximum. Et si tout va bien, l’établissement  sera actif dès 2019, Ce qui est une très bonne chose, car c’est souvent la galère pour les jeunes qui cherchent un hébergement. »
(1) Prim’toit existe depuis 1998 dans le Douaisis  et compte 5 résidences avec 2 dispositifs : l’un destiné aux jeunes travailleurs qui comprend 63 logements, l’autre pour les hébergements d’urgence de 39 places.