mercredi 24 février 2016

Le Montalys, c'est parti



Depuis 2009, Foncialys se bat en vain pour aménager un terrain de 9000 m2 en lotissement . Aujourd'hui, il voit enfin le bout du tunnel avec l'instruction des permis de construire...

C'est le 14 octobre 2013 que Renault Neveu, gérant de Foncialys a obtenu,  le permis d’aménager ce vaste terrain de 9000 m2, situé boulevard Croizat derrière la friterie Lionel. Les fouilles archéologiques réalisées au printemps 2014, et la garantie de bonne fin des travaux accordée par la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer), le promoteur croyait pouvoir livrer les voiries et réseaux fin avril 2015 et laisser les nouveaux propriétaires des 20 parcelles, libres de constructeurs, réaliser leur maison dans la foulée. Mais depuis le 1er juillet 2015, c'est la CAD qui instruit les demandes de permis de construire et a tout rejeté en bloc au motif que le nombre de tuiles par mètre carré était de 10 ou 20 pour les constructeurs au lieu de 11 et 22 comme stipulé par le règlement du lotissement. La semaine dernière, un permis modificatif global a été accordé au lotisseur en vue de débloquer la situation et les notaires pourront donc instruire à nouveau les actes de vente en attente de permis de construire,  tandis que les banques pourront débloquer les prêts demandés. Il reste encore cinq terrains disponibles au prix de 52 à 57 000 €, dont les superficies varient de 250 à 360 m² pour des façades à rue de 10 à 12 m, (à quoi s'ajoutent 4230 € de frais de notaire et 1200 € de frais de bornage). Certes, les terrains sont de taille exiguë mais le promoteur a expliqué  aux riverains, lors de la réunion de bornage, que le SCot (schéma de cohérence territoriale) l’avait contraint à  passer de 12 lots, prévus au départ, à 20  mais qu’il n’avait pas cédé à la demande d’un immeuble collectif supplémentaire. Ouf, diront les riverains en émoi...

Pour rappel

En juin 2009, ce terrain, acquis depuis plusieurs années par la famille de l’ancien maire, quand c’était encore un champ agricole, puis un  terrain à bâtir grâce au Plan d’occupation des sols, a fait l’objet d’une décision controversée de non-préemption par le conseil municipal de l’époque au profit de Foncialys.

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