jeudi 29 décembre 2016

Guesnain raconté par ses anciens : « La fosse Saint-René», tome 2

Les auteurs du livre sous la photo de Maria Sergeant, l’une des pionnières, à 95 ans, du groupe d'histoire locale.


 

Le groupe d’histoire locale a collecté les anecdotes, les photos, et les documents des habitants de la commune avant de les mettre en forme dans un ouvrage. Un livre qui vient compléter le premier tome, paru en 2012, et consacré à la fosse Saint-René. 

Pourquoi écrire encore sur la fosse Saint-René, plus de 50 ans après sa fermeture ?

- Stéphane Marcinkowski, coauteur du livre et membre du groupe d’histoire locale :

« Après le premier tome consacré à l’histoire de la fosse Saint-René, paru en 2012, nous nous sommes intéressés aux mineurs, à leurs familles, leur habitat, leurs traditions, leurs loisirs et leurs jeux, mais aussi leurs luttes et leurs conquêtes sociales, dont le fleuron, la sécurité sociale des mines (SSM), n’est pas arrivé par hasard, ni sans douleur à Guesnain...

Le point est fait également sur les apports des immigrations successives, qui ont porté la population de ce petit village rural de 427 âmes en 1851 à près de 4 700 aujourd’hui, non sans quelques péripéties »

Quelles sont vos sources ?

- Joëlle Bruneau, du groupe d’histoire locale :

« Au-delà des 15 membres du groupe d’histoire locale qui ont mené les recherches et contribué à sa réalisation, on peut dire que cet ouvrage de 150 pages, soutenu par ILG et la municipalité, rédigé en équipe autour de Stéphane, Jean-Pierre Bayot, et Marcel Fiévez, et maquetté par nos soins, c’est littéralement l’œuvre des Guesninois eux-mêmes.

Ils ont fourni des témoignages, des écrits, des photos ou des documents intimes.

Près de 270 clichés ont été reproduits, de façon remarquable, par l’imprimerie Ethap de Guesnain. »

Où peut-on se procurer cet ouvrage ?

- Edith Biegala, membre du groupe d’histoire locale :

« Il a été tiré à 1 000 exemplaires, dont près de 400 sont déjà vendus en un mois.

Il est en vente au prix de 12 € au PMU le Gai Nain, à la médiathèque André-Stil et à l’Office du tourisme de Douai. Envoi postal possible au prix de 17 € ou les deux tomes au prix de 27 € (frais de poste inclus). »

J-M. D ( CLP)


samedi 17 décembre 2016

Conseil municipal du 28 Novembre 2016


Le conseil municipal déserté par ses élus

Lassitude, désintérêt ou expression d’un mécontentement plus profond sur le fonctionnement de l’institution ? Toujours est-il que le dernier conseil municipal de l’année 2016 a failli ne pas pouvoir se tenir, faute de quorum.
Une réunion un peu terne, marquée par l’absence de 13 élus, dont la nouvelle conseillère, Maria Laasiri

Sur les 27 conseillers, seuls 13 s’étaient déplacés. Manquaient à l’appel les 6 conseillers de l’opposition et 8 de la majorité. Il a donc fallu attendre  plusieurs minutes, sans doute après quelques coups de fil passés, pour qu’un élu majoritaire vienne finalement à la rescousse et permette à la réunion de se tenir à 14.
Du coup, l’un des points à l’ordre du jour était devenu sans objet puisqu’il concernait l’intronisation d’une nouvelle conseillère municipale et son affectation dans les deux commissions (affaires scolaires et enfance jeunesse). En effet, Maria Laasiri (qui s’était excusée pour l’occasion), suivante dans la liste « Notre parti c’est Guesnain » remplace Béatrice Ducatillion, démissionnaire depuis août mais, vu les circonstances, ce point ne pouvait être délibéré sans ajouter à la confusion… Le reste des 15 points à l’ordre du jour s’est égrené sans passion ni débat et la séance a été levée au bout de 40 minutes.

Subventions en attente, travaux en souffrance


La liaison centre-ville coeur d'îlot n'attend plus que les subsides pour être réalisée. Déjà, les travaux de démolition laissent entrevoir une heureuse perspective vers la place Salengro


L’examen du procès-verbal de la précédente réunion de conseil municipal a été l’occasion pour les élus de s’interroger sur les délais d’instruction des demandes de subventions auprès du Département. Marilyne Lucas a expliqué que ces délais avaient été allongés, du fait de retards pris par l’exécutif du Département. Bernard Doisy, adjoint aux finances a ajouté qu’il en allait de même avec la Région et l’État, chacun étant en quête d’économies. Malheureusement, cela bloque quelques projets communaux urgents, tels que l’implantation d’un city stade et d’une piste de skateboard, l’aménagement d’un piétonnier entre le centre-ville et cœur d’îlot ou encore les travaux de rénovation des salles de sport et de mise en sécurité de bâtiments publics.

Vers un verger-potager en commun dès l’an prochain

Ce projet de potager et verger pédagogique est la suite logique des plantations citoyennes de l'an dernier sur le chemin des galibots


2017 verra la création d’un verger et d’un potager pédagogiques à côté des jardins familiaux (entre la mairie et le plan d’eau), grâce à une subvention de la CAD de 8 400 € sur un coût total de 18 400 € pour ce projet adopté lors du dernier conseil municipal. Les espaces seront clôturés pour éviter les dégradations et les habitants associés dans le choix des plantations et semis du potager, au travers du système d’échange local (SEL), de l’association des jardins familiaux et du chantier d’insertion. Des ateliers pédagogiques de cuisine au naturel, de jardinage et de compostage seront proposés aux enfants et aux adolescents des accueils de loisirs et périscolaires. Afin de n’oublier personne, les adultes seront formés à la taille lors des différentes phases de la plantation et de la pousse des arbustes.



Une manne de la CAF en faveur de la jeunesse


Le dernier conseil municipal a autorisé la signature par le maire d’une convention avec la CAF pour le renouvellement du « contrat enfance jeunesse » jusqu’en 2019 ( le précédent s'élevait à 125 000€). Cette manne financera l'ALSH (accueil de loisirs sans hébergement ) de la Maison pour tous concernant les 11-17 ans dans un LALP (Lieu d'accueil de loisirs et de proximité), mais aussi l'accueil municipal des 6-11 ans durant les petites vacances et celles d'été pour les moins de 6 ans, ainsi que le périscolaire et les petites vacances des -6 ans et +6 ans. La CAF soutiendra partiellement le relais d'assistantes maternelles, le poste de coordination enfance et celui de coordination jeunesse avec en prime une formation BAFA, à raison d'un stage par an. Étant précisé que la ville ne renouvellera pas le séjour adolescents, au vu de l'expérience précédente dont l'ambiance fut décevante .