lundi 4 janvier 2016

Le dernier conseil municipal de l'année 2015 a donné lieu à 2 articles parus dans la Voix du Nord. En voici les copies de presse et le texte intégral des articles



Le conseil municipal s'est réuni pour sa dernière séance de l'année. Une dizaine de points étaient à l'ordre du jour.

Certaines  décisions municipales prises par le maire ont donné lieu à des explications. Et tout d'abord le bail commercial pour « le Salengro », dont la mairie s'est portée acquéreur moyennant la perception d'un loyer mensuel de 800 €, en réponse à des questions posées par Messieurs Devred et Pilniak sur ses clauses.

Quant au marché pour la fourniture et la pose de 11 abris doubles pour les jardins familiaux rue Ferrer, accordé à la SARL KIP de Wattignies pour 17 424 € hors-taxes, il a permis à Monsieur Lahssen, adjoint aux travaux, de préciser que cette opération  se ferait en deux tranches, la première en janvier-février 2016 et la deuxième début  2017 afin de ne pas perturber les travaux des jardiniers mis en sommeil à cette période-là. Les anciens abris feront l'objet de récupération et recyclage par les services techniques.

Il a aussi été question du bail pour l'habitation (située dans l'ancien cabinet dentaire), accordé à partir du 1er novembre 2015 pour trois ans moyennant un loyer mensuel de 600 €. Monsieur Sylvain Devred a fait part de ses interrogations sur les critères de choix en matière d'attribution de ce logement, ainsi que d'autres dans la commune. Madame le maire  a motivé son choix par les critères sociaux et humains uniquement, sans autre considération. Monsieur Lahssen s'est réjoui quant à lui du travail des services techniques qui ont réhabilité ce local sans recours extérieur

Sur le diagnostic en cours des bâtiments publics pour l'accès aux personnes en situation de handicap confié au cabinet ADI d'Orchies (3200 €), Éric Gola a demandé dans quels  délais les bâtiments communaux seraient tous en conformité. Madame le maire a rappelé que l'évaluation précédente des travaux nécessaires pour mettre les bâtiments communaux en conformité était de 1,2 millions d'euros. Désormais, la loi  tolère un accès à des immeubles en partie accessibles, ce qui permet de procéder par étapes pour la mise aux normes.

Les tarifs pour les locations de la salle des fêtes aux personnes extérieures à la commune ont été majorés de façon conséquente (1000 € désormais) car on vient parfois de très loin pour occuper cette salle au prix très attractif, ce dont certains organisateurs d'événements ne se privent pas pour ensuite sous-louer plus cher à leurs clients... Pas de majoration par contre pour les Guesninois.

Deux avis favorables ont été formulés par les élus à la majorité, après discussion, sur le programme local de l'habitat 2016-2021 de la CAD ainsi que sur le projet de suppression du SISID. Mais l'unanimité s'est recréée pour refuser le projet de parc éolien  dit « les Moulins » dont l'enquête publique vient de démarrer et se prolongera pendant un mois dans les mairies de Dechy, Cantin  et Roucourt. Chacun a pu exprimer ses craintes à propos des infrasons générés par les pales, de la dévalorisation immobilière qui en résultera pour tous les quartiers situés au sud de la commune, de la proximité des mats  à moins de 1500 mètres des premières habitations... Pour toutes ces raisons, c'est non.


À l'ordre du jour du dernier conseil municipal, figurait également une subvention à verser au CCAS pour combler son déficit d'un montant de 100 843,21€. Celui-ci s'explique pour moitié par un retard de la commune à verser sa quote-part ( - 57900 €), pour un quart par la baisse des recettes afférentes au chantier école  ( - 28513,18 € ) du fait du désengagement de l'état et pour le reste par les difficultés structurelles du foyer-logement "les jours heureux" dont les 60 appartements ne sont remplis qu'aux 2/3, (la situation continuant de se dégrader) ce qui alourdit d'autant les charges pour la commune.

Pour cette fois-ci, on  puisera dans les frais de personnel (45 500 €), la DGF (dotation forfaitaire, 30 700 €), la dotation de solidarité rurale (18 870 €), mais à l'avenir ?

Pour M. Doisy, adjoint aux finances, c'est la faute à la crise qui contracte les ressources des retraités, pour Madame Amadéi, adjointe aux affaires sociales, c'est la faute au flux des départs vers les EHPAD des résidents dont l'état de santé s'aggrave (même s'il en coûte 3 fois plus : 2500 € au lieu de 800 ) et à l'APAH qui incite à rester à domicile plutôt qu'en maison de retraite. Et malgré les travaux de peinture engagés ainsi que les bonnes paroles prodiguées aux résidents pour les rassurer sur la pérennité des "jours heureux", l'hémorragie continue...

Des pistes sont avancées : "ouvrir le foyer à des étudiants", (mais cela effraie à juste titre ceux qui craignent pour leur tranquillité) "anticiper l'âge d'admission à 55 ans", "médicaliser l'établissement" mais cela suppose des investissements énormes. Bref, rien n'est simple au pays des "jours heureux" à l'heure de la disette budgétaire. Mais il va bien falloir se décider...