mercredi 28 novembre 2012

Espoirs déçus

On nous avait promis la rediscussion du traité européen concocté par le couple ultralibéral Sarkozy Merkel
Il n'en a rien été et ce traité qui instaure l'austérité pratiquement sans limite a bel et bien été adopté par la nouvelle assemblée .
On avait critiqué la TVA sociale annoncée par Sarkozy ; le nouveau président reprend cette idée à son compte en augmentant le taux de cette TVA déjà bien élevé. Une hausse de la CSG est également prévue. Pour boucler le budget, de nouvelles ponctions sur notre porte monnaie sont envisagées : la bière, boisson nationale par exemple va être augmentée. Ainsi, en sortant du bureau, de l'atelier, ( si nous avons la chance d'avoir un emploi) nous allons payer plus cher le Demi pris avec un camarade.
Par contre le champagne millésimé dans un restaurant cinq étoiles ne sera pas taxé davantage.
On nous avait promis un coup de pouce du SMIC pour améliorer le pouvoir d'achat des plus défavorisés. Nous avons reçu le droit à une simple pichenette depuis longtemps absorbée par une augmentation des prix.
Par contre le patronat qui réclame une baisse de ses charges pour améliorer la compétitivité obtient sans difficulté 20 milliards de crédits d'impôt.
Il y a vraiment des catégories dans notre société pour lesquelles le Père Noël passe avant l'heure. Au MEDEF, c'est la satisfaction.
On ne veut pas nous parler d'austérité et de rigueur mais on nous demande régulièrement d'ajouter un cran à notre ceinture.
Une telle politique nous mène à la catastrophe.
Comment relancer la croissance sans donner du pouvoir d'achat aux Français ? L'ombre de la Grèce ou de l'Espagne se projette sur notre pays.

Marcel Fiévez

mardi 27 novembre 2012

Le changement, c'est pour quand ?

Il avait dit: "Le changement, c'est maintenant. (Mais c'était avant). Ou plutôt pendant la campagne électorale. Le résultat ? Des mesures prises pour épargner le Capital. Les ménages, donc les salariés , les retraités vont payer pour que les nantis de la finance dansent la carmagnole...
On a viré Sarko, avec les 4 millions de voix du Front de Gauche et notre candidat Jean Luc Mélenchon, ce n'est pas pour subir maintenant du Sarkhollande...
Et que dire de l'élection tragi-comique à l'UMP, comme naguère celle du congrès du PS à Reims ? Tout cela confirme l'état de disgrâce affligeant de ces partis où la bataille des chefs balaie le débat politique. Alors que la population souffre et pâtit et que le grand capital se frotte les mains et poursuit sa casse des acquis.

Louis Régniez , secrétaire de la cellule du PCF de Guesnain