Les transports gratuits, une bonne idée...
Aujourd'hui , inciter les gens à emprunter les transports publics, c'est bien, encore faut-il y mettre les moyens.
En effet, l'ensemble des réseaux à besoin d'être amélioré...
Le prix de l'essence, le stationnement de plus en plus difficile, le coût d'achat et d'entretien des véhicules sont des arguments persuasifs en faveur des transports en commun, sans compter les personnes pour qui le bus, le tram ou le train sont les seuls moyens de se déplacer ...
Alors, pourquoi ne pas envisager pour les déplacements urbains la gratuité complète et générale comme c'est déjà le cas dans 13 agglomérations en France, comme à Aubagne, Libourne, Châteauroux ?
En France, les usagers contribuent en moyenne à 20 % des dépenses d'exploitation et d'amortissement des réseaux publics de transport. Les 80 % restant sont pris en charge par les collectivités locales, provenant de trois ressources principales : les subventions croisées d'autres activités économiques, les contributions des bénéficiaires indirects imposées par la loi et la subvention publique.
Les transports collectifs sont quasiment le seul mode de déplacement payant. en effet, les rues et les routes, les trottoirs et les aménagements cyclables sont payés par la collectivité et non par les automobilistes, les piétons ou les cyclistes. L’usager des transports publics est donc quasiment le seul à payer en tant qu’usager. Les automobilistes paient uniquement le stationnement en zone payante, alors qu’ils bénéficient d’un financement très important de la part de la collectivité.
La gratuité permettrait des économies sur la gestion et l'impression de la billetterie et permettrait de réorienter le personnel affecté au contrôle des billets vers des tâches de sécurisation et d'amélioration de la qualité d'accueil sur le réseau.
Le programme du Front de gauche, l'Humain d'abord prévoit dans son chapitre consacré aux transports :
Nous mettrons en place un Pôle national des transports publics favorisant le développement des transports collectifs et leur accès par toutes et tous.
Nous abrogerons les lois de libéralisation du rail. Nous engagerons le processus de désendettement du système ferroviaire et mettrons fin aux mesures de défiscalisation et exonération favorisant le transport aérien par les entreprises low-cost.
Nous favoriserons le développement des transports publics de proximité et leur gratuité.
L’État et les banques garantiront le financement de ces mesures.
Le « versement transport », payé par les entreprises, sera doublé, généralisé et modulé.
