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mardi 19 novembre 2019
9 JUIN 2019
Il n’y aura pas de subvention pour la vidéosurveillance
Annoncée par la maire, Maryline Lucas, lors du dernier conseil municipal, la demande de « subvention d’État au titre du fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation pour l’installation d’un système de vidéosurveillance » s’élevait à 56 032 €, sur un montant total estimé à 140 081 €. Elle n’a pas abouti.
Par J.-M. D. (Clp) |
Si, dans un premier temps, Maryline Lucas annonçait le renouvellement par la préfecture de son autorisation pour la vidéosurveillance de quatre sites (*) pour les cinq années à venir, elle ajoutait amèrement : « La subvention ne sera pas accordée, la commune n’étant même pas classée sur liste d’attente par le préfet. » Sylvain Devred, conseiller municipal dissident, plutôt dubitatif sur la fiabilité du système existant, osait alors cette boutade : « S’agissait-il de matériel neuf ? ». « Oui », rassurait Maryline Lucas, « pour remplacer le matériel obsolète ». Et de préciser, suite au rejet de la subvention : « Nous nous orientons désormais vers du matériel de location, justement pour qu’il s’adapte aux nouvelles technologies. »
Pour Éric Gola, c’est l’intitulé de la demande contenant le terme « radicalisation » qui le fait réagir favorablement : « Pour une fois que je vous soutiens ! », et trop bruyamment, au goût de certains : « Il faut être précis et dire clairement qu’il s’agit de radicalisation islamiste », s’écrie-t-il après une tirade sur l’extrémisme en progression. Maryline Lucas, ne le suivant pas dans cette polémique, conclut : « Je m’en tiens à l’intitulé officiel du fonds interministériel, ce n’est pas nous qui l’avons choisi. »
* « L’autorisation pour la prolongation de la vidéosurveillance, qui vient d’être renouvelée pour 5 ans par la préfecture, vaut pour quatre sites : la médiathèque et le parking Golliot (place Roger Salengro), le parc Pecourt (rue Gagarine), le plan d’eau « Corons sans beurre » (rue de Fleury) et le cimetière (rue du chemin de La Chapelle). Soit un total de 12 caméras extérieures installées dans des zones librement accessibles au public avec 30 jours d’enregistrement des images.
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